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Le chemin de Pâques de la basilique de Paray-le-Monial (71)

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difficilement dans la zone blanche figurant l’eucharistie, surtout à droite, un peu trop opaque. Madeleine Blondel, conservatrice des musées de la Vie Bourguignonne et d’Art Sacré de Dijon et Marc Jeanclos, créateur d’objets supports d’œuvres, proposent de ne rien toucher mais de revoir cette première plaque une fois que les deux autres stations seront émaillées, dans la mesure où elles forment un ensemble de trois, dans la Basilique.

4e station : « Qu’il soit crucifié » :

La crucifixion est le châtiment imposé aux condamnés à mort mais la croix est encore cette figure qui a une fonction de synthèse et de mesure. En elle se joignent le ciel et la terre. Elle est aussi le symbole de la Rédemption (notes manuscrites de l’artiste).

Il reste à poser l’échelle en accentuant peut être les touches de rouge, pour éviter le mitage (descente de la couleur) dans cette nouvelle cuisson. Achever de poser les couleurs ou les nuances qui manquent... Le moine artisan des couleurs voudrait approfondir le bleu, à droite, à la suite de la première cuisson. Tous insistent pour laisser cette partie intacte.

"Qu’il soit crucifié"

5e station : « Une couronne avec des épines » :

Salut le roi de juifs ! Dérision, j’ai dessiné une couronne de gloire en forme de mandorle qui entoure le Christ en majesté à la fin des temps.

A la demande de la commission diocésaine et du comité de suivi, l’artiste a réalisé une nouvelle version de la couronne d’épines. Alors qu’il avait travaillé dans sa première version, plutôt sur l’auréole, il s’est inspiré cette fois de la forme du rameau et de la branche.

La cuisson a révélé dans la partie droite, une zone un peu noire, griffée, différente du dessin préparatoire, qui pourrait être atténuée par une cuisson supplémentaire. Une nouvelle cuisson risquerait de faire évoluer la partie gauche et de trop adoucir cette zone. Proches des épines, ces « griffures » sont intéressantes à garder.

7e station : « Véronique essuie son visage » :

Ma première étude est l’image d’un Christ d’une terrifiante noirceur, rappel de têtes de Christ dans la statuaire médiévale, peintures des Expressionnistes du début du XXe siècle. Le projet définitif c’est une tête défigurée, sans visage.

Tous s’accordent à reconnaître la qualité et la justesse de la transposition du dessin en émail et de la force de l’émail par rapport au dessin.

"Véronique essuie son visage"

9ème station : "Jésus tombe pour la 3ème fois"

11e station : « Un des soldats lui perça le côté » :

Le cœur ouvert.

Le frère Vincent note, après la première cuisson, qu’ « il faut remonter un peu les gris roses, donnant le relief au cœur, surtout à droite, et estomper les traits gris, car ainsi, on dirait un visage de borgne avec un rictus de la bouche.

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