Lettre d'information

L’avenir du sacrement de la confirmation

ou sur une vie qui pratique la foi, beaucoup risquent de ne pas se sentir à la hauteur. Enfin, en cherchant à structurer la foi des adolescents par une démarche et un événement marquant de leur vie, ne risque-t-on pas de réduire la confirmation à la pastorale des adolescents et à ne plus pouvoir le proposer à d’autres âges, notamment adultes ?

Vers une pastorale large qui propose la confirmation

L’Église de France a pris conscience depuis plus de dix ans de la nécessité de passer d’une pastorale de l’attente à celle de la proposition, large, accueillant chacun au point où il en est. Nous le vivons assez facilement pour le sacrement du mariage, qui requiert normalement d’avoir été confirmé. La réflexion de la Conférence des évêques de France sur la catéchèse, à Lourdes en 2005, insiste pour ne plus restreindre la catéchèse à l’enfance, mais à y voir une dynamique qui traverse toute la communauté chrétienne. La catéchèse doit aussi être une réponse à la demande de sacrements. La confirmation demande aujourd’hui une nouvelle réflexion théologique et pastorale. Il s’agit aussi de pouvoir la proposer largement, y compris à des adultes lors de tel ou tel événement qui marque leur vie en Église (mariage, baptême…) Il est essentiel d’entendre comme constitutif de la vie de l’Église et de toute vie chrétienne cette parole de l’évêque : « Sois marqué de l’Esprit Saint, le Don de Dieu. »

Jérôme Guingand, s.j.

Article extrait de la revue Célébrer n° 344

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