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La cathédrale Notre-Dame de l’Assomption de Luçon

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(1759-1775) confie l’aménagement du chœur à Sébastien LEYSNER, sculpteur angevin. Le style baroque entre dans la cathédrale avec les 3 retables latéraux . C’est la fin du XVIIIeme. Le maître-autel en marbre est adossé à une sculpture de style baroque présentant, en son centre, Notre-Dame de l’Assomption, Patronne du diocèse, de la cathédrale. Un peu au-dessus, deux xymboles : une triangle en gloire pour la sainte Trinité et dans le dôme, une colombe pour l’Esprit-Saint. Au-dessus des stalles, 6 médaillons évoquent l’enfance du Christ et l’épisode de la Samaritaine.

A la croisée de transept, l’autel est l’œuvre d’un artiste contemporain, GOUDJI, sculpteur-orfèvre. Il a voulu mettre en valeur les deux tables : l’autel, table du repas (L’Eucharistie : le Christ se donne en nourriture), l’ambon, table de la Parole (La Parole de Dieu). Au sommet de l’ambon, un aigle semble prêt à prendre son envol. Il représente saint Jean, l’évangéliste au regard pénétrant. A gauche de l’autel, s’élève la cathèdre, siège de l’évêque de Luçon, ornée d’un blason portant en son centre une colombe.

Le choeur

Dans le bas-côté sud du chœur, on aperçoit deux panneaux finement sculptés. Le premier représente Marie qui rend visite à sa cousine Elisabeth (La Visitation). Le second montre un ange qui annonce à Marie qu’elle sera la mère de Jésus (L’Annonciation) : « Je suis la servante du Seigneur… » Ces deux panneaux se trouvaient autrefois à l’emplacement de l’orgue de chœur.

Dans le bas-côté sud du transept est fixée « La Descente de Croix », toile du XVIIème siècle, restaurée en 2005, que l’on doit à Lubin Baugin. Cette œuvre est d’une composition équilibrée. Les femmes déploient délicatement le linceul destiné à recueillir le corps du Christ pendant que Marie, la Mère de Jésus, oriente notre regard vers le ciel « cet homme, mon fils, il est le Fils de Dieu, mort sur la Croix ».

luçon 6

La Descente de Croix. XVIIème siècle. Lubin Baugin

Sous l’épiscopat de Mgr Nicolas COLBERT (1661-1671), frère du ministre de Louis XIV, la flèche de la cathédrale s’est abattue lors d’une tempête. Il est fait appel à François Le Duc, dit Toscane, pour reprendre la façade de l’édifice. Celui-ci adopte le style classique, en vogue à la fin du Grand Siècle, avec ses trois niveaux de colonnes à l’antique, son fronton triangulaire.

On doit à Mgr BAILLES le carillon de la cathédrale (1847 et 1850) avec son bourdon de 5 tonnes et demie. Après le rappel à Rome de cet évêque peu favorable à Napoléon III, la cathédrale s’enrichit en 1857, du grand-orgue CAVAILLE-COLL, joyau de la facture d’orgue romantique, avec 4 claviers, un pédalier, 54 jeux, 3478 tuyaux.

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Le grand orgue

Un curé a laissé son empreinte dans la

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