Le 12 décembre à 18h les paroissiens de ND de L’Assomption de Rungis était rassemblés devant leur église pour la bénédiction de la statue de Thierry Le Youdec
C’est le centenaire de l’église : elle est une des premières églises en béton et date de 1909 (architecte Berard). Elle est classée au titre des monuments historiques.
Il y a un an environ la paroisse consulte la CDAS pour remplacer une petite statue en plâtre, une vierge à l’enfant , qui a fait une chute . Après avoir consulté internet et divers cataloques, rien de satisfaisant n’étant apparu le P. Alméras montre une reproduction photographique d’une oeuvre de Thierre le Youdec (intitulée « la vierge de la Miséricorde ») que l’épouse du sculpteur préfère appeler « Annonciation » sur un ouvrage paru cette année à Paris ( intitulé "Incarnation, l’invisible dévoilé", sorti en décembre 2008 aux Editions Salvator).
Après avoir rencontré l’artiste, nous optons pour un tirage en béton de l’œuvre originale agrandie ( 80 cm.s de haut) qui représente une jeune fille à genoux ,les mains ouvertes posées sur les genoux. Elle exprime recueillement et accueil , intèriorité et paix..La paroisse, le curé,le conseil économique autour de M. Jacques Verdeille et l’équipe d’animation paroissiale , touchés par la qualité spirituelle de cette œuvre décident de lancer une souscription auprés des paroissiens pour cette année du centenaire de la paroisse. La souscription sera couverte en quelquesmois.
Le jour de l’inauguration , après l’eucharistie, lors de la réception fraternelle, l’artiste exlique des aspect techniques de fabrication du tirage qui est maintenant devant l’église de Rungis sous l’arceau d’un rosier, sur le socle très sobre réalisé par la mairie : le moulage a été fait en béton très fin, vibré, teinté dans la masse et poli . Massive et pleine l’œuvre pèse 150 kilos et sa solidité est éprouvée .
Texte de l’artiste, Thierry le Youdec :
Pourquoi cette position à genoux, et cette attitude mains ouvertes et regard vers le bas ?
Habituellement les représentations de la Vierge montrent Marie en extase, face au ciel (la "demeure" de Dieu...) ou tendue vers le haut, comme à Lourdes. D’autres réalisations artistiques l’évoquent dans une attitude de recueillement ou de prière intérieure.
A mon sens, la réaction de la jeune Fille Marie qui écoute le message de l’Ange, serait plutôt d’abord de tomber à genoux, par reconnaissance et anticipation de tout ce qui lui arrivera ensuite.
Je l’ai voulue avec les bras tendus vers le bas, et les mains ouvertes, pour montrer que Marie offre aux hommes la grâce qui lui est faite. Elle la communique, la transmet dans un acte de recréation. C’est aussi une attitude pour témoigner qu’elle attire tout à elle, dans un acte de
