Dans son discours, le cardinal a invité à la fraternité et à la confiance, deux des dons du Ressuscité qui lui " paraissent particulièrement précieux pour les temps que nous vivons ". Elles sont, pour lui, " les conditions indispensables à la réussite d'un épanouissement personnel ou d'une société véritablement humaine. "

Le président de la Conférence épiscopale a évoqué " les futures échéances électorales, occasion de réfléchir sur notre société ". Incitant à la " confiance intérieure " qui permet de " prendre du recul et d'analyser les situations plus rationnellement ", il a souligné " que l'engagement de tous dans la préparation de cet avenir est aussi souhaitable qu'indispensable ".

Revenant sur le message publié par le Conseil permanent en vue des élections , le cardinal Jean-Pierre Ricard a rappelé les trois " chantiers de la fraternité " retenus par les évêques : la famille, le travail et l'emploi, la mondialisation et l'immigration ". Au sujet des questions familiales, il a indiqué que les évêques sont " convaincus qu'il est important de soutenir aujourd'hui le mariage et la famille ".

Le président de la Conférence des évêques de France a présenté les sujets prévus à l'ordre du jour de cette Assemblée : " Les différences structurantes de la vie sociale ", " L'Enseignement catholique en France : un engagement éducatif chrétien " et " Ministères des prêtres et vie des communautés chrétiennes ". Les trois groupes de travail, mis en place par l'Assemblée plénière en novembre 2005 pour réfléchir sur ces sujets, rendront compte de leurs travaux et de leur réflexion.

Le cardinal Jean-Pierre Ricard a également évoqué la réflexion que l'Assemblée plénière avait entamée en novembre 2005 " sur l'accueil des prêtres et des fidèles traditionalistes dans l'Église ". Soulignant que " l'actualité de ces dernières semaines a donné à ce sujet une toute autre ampleur ", il a évoqué la création de l'Institut du Bon Pasteur, le 8 septembre dernier, puis l'annonce, dans les médias, d'une libéralisation possible de l'autorisation de célébrer la messe d'avant la réforme conciliaire.

À ce sujet, le président de la Conférence des évêques de France a précisé que " le Motu proprio annoncé n'était pas encore signé et que son projet ferait l'objet de consultations diverses ". Il a évoqué " le désir de Benoit XVI de faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin au schisme lefevbriste " et a souligné que " contrairement aux intentions que certains lui prêtent, le pape Benoit XVI n'entend pas revenir sur le cap que le concile Vatican II a donné à l'Église. "

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