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Crédit photo CGE



 

 

720 étudiants à Nantes pour « bâtir solide »

720 étudiants des grandes écoles françaises se sont retrouvés à Nantes les 2 et 3 février dernier pour la rencontre annuelle organisée par Chrétiens en grande école. Retour sur cet événement avec l'interview du père Hubert Hirrien, aumônier national de CGE et directeur adjoint du Service national pour l’évangélisation des jeunes, scolaires et étudiants.

   

Que retenez-vous de cette rencontre ?
La Rencontre Nationale de Nantes fut une succession d'émerveillements. J'en retiens deux : l'alternance de jovialité, de concentration et de recueillement des 720 étudiants et aumôniers réunis dans le grand amphi de droit. Ce sont en effet les mêmes étudiants qui passent en un instant de l'attention studieuse requise par une conférence sur le Jésus de l'histoire au délire d'une veillée époustouflante en passant par le silence habitée de la prière.

J’ai été par ailleurs frappé par la mobilisation de tous les instants des 60 étudiants nantais portant le sweat bleu du service, les « Schtroumphs du week-end ». Leur efficacité saluée par tous ne s'est jamais départie d'un sourire et d'une bonne humeur communicative.

Comment le thème « Jésus, Maître et Serviteur » a-t-il rejoint les étudiants présents ?
Une grande majorité des participants est active dans notre Eglise, ayant déjà beaucoup reçu par leurs familles, paroisses, mouvements. Jésus, ils connaissent.

Et pourtant les questions furent nombreuses à propos du célibat de Jésus, de l'unité en sa personne de Dieu et de l'homme, du choix d'un groupe de disciples... Indéniablement, ils ont entendu et appris des choses fondamentales de notre foi, éclairée par un travail d'intelligence et des sciences historique et biblique. La conférence du Père Marc Rastoin, le samedi, et les travaux dirigés du dimanche matin sur un extrait du "Jésus de Nazareth" de J. Ratzinger/Benoît XVI ont touché juste.

La rencontre nationale met véritablement en oeuvre la devise de l'Europe : "l'unité dans la diversité". En deux jours, nous avons vécu des moments très différents (formation, débat, prière, rencontres informelles, assemblée générale de Chrétiens en Grande Ecole...). Différents, tant dans le contenu que par la pédagogie (de 700 dans un amphi à 5 dans un groupe de partage, d'une conférence suivie de questions à un choix de prières). Et pourtant, le thème est fédérateur d'une unité qui se fait progressivement. Elle était manifeste dans la messe d'envoi à la cathédrale.

Bien sûr, la Rencontre Nationale n'épuise pas le sujet. Ca se saurait… ! Les étudiants et leurs communautés repartent avec de la matière pour la suite de l'année. Les documents bientôt mis en ligne sur www.cgenational.com les y aideront. Tout comme les Actes de la rencontre que chacun recevra chez lui début avril.


Qu’est-ce qui motive un étudiant aujourd’hui à frapper à la porte d’une aumônerie ou à participer à ce type de rencontre ?
"Le meilleur endroit pour rencontrer d'autres personnes qui se posent des questions sur la foi et la Bible, c'est l'aumônerie", disait la semaine dernière Paul -Marie Hertz, le président de Chrétiens en Grande Ecole dans la Croix (jeudi 31 janvier). Il y a aussi la force de la communauté. Car depuis toujours le Christ rencontré donne des frères et des soeurs.



Quels sont, à vos yeux, les enjeux pour l’Eglise dans sa présence auprès du monde étudiant ?

Envoyer des apôtres, des missionnaires qui annoncent le Christ en prenant au sérieux la culture de ces étudiants. Je pense bien sûr aux aumôniers. Mais ces apôtres sont aussi certains étudiants eux-mêmes. En particulier celles et ceux qui prennent des responsabilités dans les aumôneries. Ils sont du nombre des apôtres des cinquante prochaines années dans notre pays et ailleurs.

Il importe également d'honorer le dialogue - qui est parfois confrontation - entre la foi, la raison et la culture. C'est recevoir le trésor de la foi dans l'esprit qui est le sien - comme personne et comme élève ingénieur ou de commerce ou en sciences-politiques... -. C'est accéder à une parole personnelle avec le soutien d'une communauté et d'aumôniers. Les aumôneries prennent aussi des initiatives pour contribuer comme telles à la vie sociale et intellectuelle des écoles. Ainsi des conférences organisées ici ou là.

Et puis, il y a un don d'amitié que ces étudiants catholiques s'offrent mutuellement. Dans le quotidien des communautés comme dans les grands événements d'une Rencontre Nationale, d'un pèlerinage, de JMJ ou d'activités d'été. Beaucoup aspirent à bâtir solide.