Lyon s’illumine pour la fête de l’Immaculée Conception

Du 7 au 10 décembre, la ville de Lyon s’illumine. Au programme : de nombreuses initiatives pour rappeler la dimension spirituelle de cet événement et fêter le 150ème anniversaire de la « conversion » du père Chevrier.
La fête des lumières remonte à 1852, date de la reconstruction de la vieille chapelle de Fourvière, lieu de dévotion de la Vierge Marie. La statue de la Vierge en bronze doré, placée au sommet de l’édifice, devait être inaugurée le 8 septembre. Une inondation dans l’atelier du fondeur retarda la cérémonie au 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception.
Après des pluies torrentielles, la ville s’embrase de lumignons et de feux de bengale alors que la statue de la Vierge apparaît sur la colline de Fourvière. La ville entière descend dans la rue pour fêter, de façon improvisée, cet événement.
Depuis cette date, chaque année, la ville s’illumine le soir du 8 décembre. A l’occasion de cette fête, la ville accueille de nombreux visiteurs, du 7 au 10 décembre, qui viennent à Lyon pour découvrir la ville illuminée, monter à Fourvière, découvrir les animations et visiter les églises

Rappeler la dimension spirituelle de cette fête

Depuis plusieurs années, l’Eglise de Lyon a pris de nombreuses initiatives pour rappeler toute la dimension spirituelle de cette fête. Le Cardinal Barbarin a invité les catholiques du diocèse à se mobiliser pour accueillir les visiteurs en devenant des "missionnaires du 8". Objectif : donner à chaque chrétien, le 8 décembre, l’occasion de faire redécouvrir aux Lyonnais le sens de cette fête, accueillir les passants dans les églises et leur proposer de prendre part aux animations, de s’arrêter pour échanger quelques mots, de prier un moment.

Fêter l’anniversaire de la grâce reçue par le père Chevrier

Autre temps fort cette année : le 150 ème anniversaire de la conversion du père Chevrier. A Noël 1856, devant la crèche de la paroisse Saint-André de la Guillotière à Lyon, ce jeune prêtre est saisi par un événement inouï : Dieu se fait homme. Dans sa prière, il constate en même temps que l’humanité continue à s’enliser. Cette lumière particulière, reçu le soir de Noël, marquera sa vie de prêtre. Il se tourne vers les enfants des familles ouvrières. Avec eux et pour eux, il apprend l’annonce simple de l’Evangile et pose les bases d’une formation de prêtres pauvres pour le pauvres : c’est la naissance des Prêtres du Prado.

Tout au long de l’année 2006, des initiatives se sont déroulées autour de l’anniversaire de la « conversion » du père Chevrier.

La fête des lumières sera marquée par cet anniversaire : le 8 décembre, le séminaire du Prado animera la messe des jeunes à Fourvière. Le 9 décembre à Limonest, témoignages et échanges permettront d’évoquer les diverses manières de vivre la vocation pradosienne. Le 10 décembre, une récollection à Limonest le matin et une messe l’après-midi en l’Eglise Saint-André de la Guillotière sont prévues.

« Ce prêtre, fondateur du Prado, est une figure merveilleuse et assez méconnue, même à Lyon. Pourtant, son rayonnement dépasse largement nos frontières. Les nouveaux séminaires ouverts en Chine depuis une quinzaine d’années s’inspirent de l’esprit du Prado. À Madagascar aussi, j’ai vu le travail qui se fait en profondeur grâce aux prêtres et aux religieuses de la Famille du Prado. Il me semble que ce serviteur, humble et ardent, attentif aux souffrances de son époque sur lesquelles il ne veut pas fermer les yeux, est un modèle pour nous  », souligne le Cardinal Barbarin (Interview parue dans Catholiques en France N°22) qui a écrit une lettre pastorale, intitulée Suivre Jésus de près, éclairée par la vie et la spiritualité du fondateur du Prado.

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