La Commission sociale des Evêques de France prend part
au débat. Elle invite chacun à une responsabilité
fondée sur sa conscience et sur la confiance mutuelle.
Parce que nous sommes tous concernés, le dossier présenté
s'adresse aux bénéficiaires de l'assurance maladie,
aux professionnels de santé et aux responsables politiques.
Les évêques mettent l'accent sur l'efficience
du système en place. Il est parmi les meilleurs du
monde et la qualité des soins est également
de très haut niveau. Aussi nous ne pouvons pas perdre
ce bien commun.
Imperfections et défauts du système actuel
Le réalisme conduit à regarder les imperfections
et les défauts qui le mettent en péril ; notamment
son financement déficitaire.
Les évêques soulignent cependant que l'accès
aux soins doit être amélioré ainsi que
l'information sur le coût des actes de santé.
La prévention doit être développée
tant au niveau des familles que de l'école et tout
au long de l'existence.
Enfin qu'il est de la responsabilité de l'Etat de veiller
à ce que le mode de financement soit organisé
de manière plus solidaire. Deux principes incontournables
- Le devoir d'une société solidaire est de protéger
en priorité les plus faibles.
- Chacun bénéficie selon ses besoins ; chacun
paye selon ses moyens. Réflexion
La commission appelle l'attention sur d'autres points comme
par exemple l'harmonisation entre médecine de ville
et hôpital..., le développement de structures
de soins palliatifs ou de maison pour personnes dépendantes
etc
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