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Le Baptême du Christ dans l’Ecriture

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Aujourd’hui, l’Eglise est unie à son Epoux : le Christ, au Jourdain, la purifie de ses fautes, les mages apportent leurs présents aux noces royales, l’eau est changée en vin, pour la joie des convives, Alléluia.

Antienne jour Ephipanie du Seigneur, prière du matin

Le Baptême de Jésus

Le dimanche qui suit l’Epiphanie, l’Eglise nous invite à célébrer le baptême de Jésus. C’est le premier acte de sa vie publique, mais pourquoi Jésus a-t-il besoin d’être baptisé par Jean-Baptiste ?

Mt 3, 13 « Alors Jésus, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il vient à Jean pour se faire baptiser par lui. 14 Jean voulait l’en empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin de me faire baptiser par toi, et c’est toi qui viens à moi ! » 15 Mais Jésus lui répondit : « Pour le moment, laisse-moi faire ; c’est de cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste. » Alors Jean le laisse faire.

Jésus demande à Jean de le baptiser dans les eaux du Jourdain. C’est une pratique courante au temps de Jésus. Les baptistes accueillaient les juifs pieux, désireux d’être purifiés de leurs péchés en vue des temps messianiques qu’ils estimaient imminents. Comme tout juif pratiquant Jésus fréquente la synagogue, il écoute, lit la Bible, prie avec. En demandant le baptême de pénitence, Jésus, lui qui est sans péché, pose un geste de solidarité avec les pécheurs. Il exprime de cette manière un choix concernant sa mission, son option préférentielle pour toutes formes de pauvreté, y compris spirituelle, et inaugure ainsi son ministère de serviteur.

16 Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l’eau ; voici que les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. 17 Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour. »

L’ « abaissement » de Jésus à son baptême aboutit à une « théophanie », à une manifestation de Dieu. Au moment où Jésus s’assimile lui-même aux pécheurs, où il se veut un homme comme les autres, il est manifesté comme Fils de Dieu. C’est ce que nous rappelle l’antienne d’ouverture : « Au baptême de Jésus, les cieux s’ouvrirent ; l’Esprit, comme une colombe, reposa sur lui, la voix du Père se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour ». La voix du Père est parole de vie. En s’adressant aux témoins, elle révèle l’identité de Jésus. Il est « le Fils bien-aimé ». La relation entre Jésus et son Père situe le Christ comme Fils. Le Père est la source. Il ne s’agit pas de mettre au jour une relation nouvelle entre le Père et Jésus, mais de faire connaître ce qui est déjà là. Le baptême du Christ marque la révélation décisive de l’habitation de l’Esprit en Jésus. C’est ainsi que, comme le baptiste l’avait pressenti, le baptême d’eau deviendra,

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