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Des rôles-clefs pour animer la liturgie [2]

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prévoit les responsabilités individuelles pour chaque célébration.

2. La préparation immédiate

Vient le jour de la célébration. C’est ici que le « régisseur » ou cérémoniaire exerce sa responsabilité de veiller à ce que tout se mette correctement en place : disposition des membres de l’assemblée et place des ministres, éclairage, luminaires, sono, livres de chants, vêtements des ministres, préparation des oblats, de la croix de procession, de l’encens s’il y a lieu, etc. II faut éviter que le prêtre célébrant doive vérifier tout cela. Il doit se tenir, autant que possible, disponible pour l’accueil même s’il y a un service d’accueil et rester intérieurement libre pour la Parole et la prière, comme les autres intervenants. Le cérémoniaire veille à ce que chacun sache exactement ce qu’il a à faire et soit rassuré.

3. Durant la célébration

Selon le principe énoncé dans la Constitution sur la sainte liturgie de Vatican II, chacun, dans la célébration, fait tout ce qui lui revient et cela seulement (PGMR, n° 58). C’est à cela que doit principalement veiller un cérémoniaire : un livre qui manque, une sono mal réglée, une lumière qui s’éteint, un lecteur qui n’est pas là, etc. ; ce n’est pas à l’un des ministres du sanctuaire d’intervenir. Plus important encore surtout s’il n’y a pas de service d’accueil est ce qui se passe dans l’assemblée : inviter à mieux se regrouper ; trouver une bonne place pour les enfants, accueillir telle personne qui semble perdue, un groupe inattendu de scouts, telle famille venue à cause de l’intention de la messe, etc. Le cérémoniaire est celui qui veille à ce que chaque intervenant fasse ce qui lui revient au bon moment et au bon endroit. Pour cela, il doit connaître parfaitement le déroulement de la célébration et savoir qui fait quoi. Il doit avoir également une très bonne connaissance des rituels pour pouvoir improviser en cas de nécessité. Ces services deviennent encore plus nécessaires s’il y a, ce jour là, des rites spéciaux à cause d’une fête ou de sacrements concernant des personnes particulières.

On voit que le rôle de cérémoniaire tel que nous le présentons ici n’est guère ritualisé ni ritualisable. On comprend que les livres liturgiques ne le nomment pas parmi les ministres ordinaires. Les ministres des rites sont un peu comme des rouages : il faut que quelqu’un veille à ce qu’il y ait de l’huile dans les rouages !

Cette sorte de veilleur doit évidemment bien connaître la liturgie et son déroulement. Et en priant lui-même comme membre de l’assemblée, il sentira ce qui peut l’aider à bien célébrer dans l’unité et la ferveur.

Joseph Gelineau

Article extrait de la revue Célébrer, n°309, décembre 2001-janvier 2002

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