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La Madone et le campanile du Mas-Rillier (01)

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révèle nécessaire. Louis Mortamet en sera l’architecte.

Le campanile a été construit spécialement pour accueillir les 50 cloches du carillon.

Les 50 cloches arrivent au Mas-Rillier en août 1941. Elles sont baptisées le 20 juillet 1947. Cet instrument est l’unique carillon français construit au XXe siècle de façon logique et scientifique. L’architecte a travaillé à la manière d’un facteur d’orgue. Il a construit le campanile en fonction du nombre de cloches, tenu compte de leurs dimensions et respecté leur orientation sur le site. Haut de 28 mètres, le campanile, conçu pour une diffusion optimale du son, surplombe la plaine du Rhône.

Une œuvre inachevée

Le décès brutal du Père Thomas, le 9 septembre 1952, met fin à l’œuvre grandiose qu’il avait lancé 20 ans auparavant. Une maison de charité et un téléphérique qui aurait mené les pèlerins du centre-ville au hameau faisaient partie de ses projets. Mais l’évêché voit d’un mauvais œil l’existence de sociétés civiles chargées de la gestion financière des lieux. Le curé de Miribel est chargé de vider l’église de tous ses ex-voto. On ferme les magasins d’objets de piété, les pèlerinages ne sont plus les bienvenus, le Mas-Rillier n’est plus en odeur de sainteté ! En 1977, l’évêché cède, pour un franc symbolique, le tènement avec la statue et le beffroi à la commune.

La statue monumentale de 33 m se dévoile peu à peu.

Mais la Vierge est toujours présente et les habitants du Mas-Rillier n’ont jamais oublié ces années extraordinaires. Le temps a passé. Ce 70ème anniversaire est l’occasion d’oublier les rancœurs d’antan et de raviver la flamme du souvenir.

Laurent Tronche

Texte transmis par la SDAS de Belley Ars

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