Lettre d'information

La mise en oeuvre de la liturgie de la Parole

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terminée, le lecteur s’assure de nouveau, par un regard circulaire discret, que l’assemblée a entendu cette Parole, et après un court temps d’attente, il regagne sa place dignement et calmement. Là encore, son attitude peut souligner l’importance de l’acte effectué, comme elle peut l’annihiler si elle est désinvolte ou même seulement pressée.

Pour apprendre à proclamer la parole de Dieu et préparer la lecture, un outil de formation liturgique, biblique et pratique : Proclamer la Parole, de Claude Duchesneau, Guides Célébrer n°1, éd. du Cerf, 1999.

Le Psaume

Issu de la Bible, il est parole de Dieu à son peuple, mais à la célébration, il devient parole du peuple qui répond à son Dieu ; le psaume se fait chair dans la bouche des fidèles et transforme le peuple en corps qui dit la Parole. Choisi en fonction de la première lecture, il change chaque dimanche, au gré de l’écho très incarné que le Verbe provoque dans le cœur du prophète ou du peuple. On ne manque pas d’antiennes à confier à l’assemblée, ni de psalmodies pour que le psalmiste cantille les versets (psalmodie à refrain) ; on s’efforce parfois de confier à l’assemblée elle-même la cantillation du psaume (psalmodie collective). Certaines assemblées se réjouissent de disposer de formules parlées : Les Psautiers Église qui chante, documents 18 (année A), 19 (année B), 21 (année C), font des propositions très variées. Quelle que soit la forme, on évite que le psaume soit une lecture supplémentaire ; d’une part parce qu’il s’agit d’une parole du peuple à Dieu - ce qui impose que le psalmiste ne soit pas le lecteur -, d’autre part parce qu’il faut mettre en branle les émotions, la conscience du groupe, la mémoire... Il faut donc un procédé lyrique : et pour cela, le chant est idéal.

Pour apprendre, comprendre et perfectionner l’art de chanter les psaumes : Traité de psalmodie, Joseph Gelineau, Église qui chante, document 22, éd. ASA.

L’acclamation de l’évangile

Le peuple se met à acclamer quand il voit s’approcher celui qui va proclamer l’évangile : sans ce signe avant-coureur, le peuple n’a pas de motif d’acclamer. Il s’agit d’un cri Alléluia ou « Gloire à toi, Seigneur »... et non pas d’un texte chanté par tous. L’Église est tellement sûre qu’il faille dire la joie d’entendre l’évangile par ce chant qu’elle précise : « Si on ne chante pas l’alléluia ou le verset avant l’Évangile, on peut les omettre » (Présentation générale du Missel romain, n° 39). La manière de l’entonner (la registration de l’orgue ou le tempo du chantre) a une grande influence sur le caractère acclamatoire. L’Église propose un verset : on diminuerait beaucoup le lyrisme introduit par l’alléluia chanté si on énonçait ce verset sans le chanter ; il est simple de prendre appui sur quelques notes de l’alléluia pour porter ce verset. Lorsque c’est le diacre qui proclame l’Évangile,

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