Lettre d'information

Le rituel de la Confirmation

Pentecôte (...) Ainsi, le fait de recevoir l’Esprit Saint par le ministère de l’évêque met davantage en valeur le lien qui rattache les confirmés à toute l’Église, et le commandement reçu du Christ de rendre témoignage au milieu des hommes. » (p. 17) Le rituel est très concret au sujet du rôle du parrain ou de la marraine au moment de la chrismation : il (elle) pose la main sur l’épaule du confirmand et dit le prénom du jeune à l’évêque. On trouve aussi d’autres remarques concernant l’animateur de la célébration, l’assemblée ou les prêtres concélébrants.

Quelques points essentiels de la célébration

Mode d’emploi de la célébration de la confirmation, le rituel oblige à aller à l’essentiel et évite de se perdre dans trop de détails. Les accompagnateurs de jeunes, chargés de préparer cette célébration, doivent garder en mémoire trois principes de base

Bien dégager les rites principaux

Ce sont : l’imposition des mains et l’onction d’huile, effectués sans précipitation et de manière visible, sans trop de déplacement pour ne pas nuire à la beauté de la célébration et à la mise en valeur des gestes. Le rituel conseille avec justesse que le saint-chrême soit mis en place d’honneur « sur une table ou une crédence convenablement ornées et disposées de telle manière qu’il reste toujours présent dans le champ de vision de l’assemblée » (p. 67), et normalement pas sur l’autel qui n’est pas fait pour cela.

Prendre en compte l’espace et le rythme

Cela va sans dire, mais la liturgie se déroule dans un espace, dans un décor. L’harmonie des couleurs, l’éclairage, les fleurs, les vêtements liturgiques, tout cela contribue à la beauté d’une célébration (voir p. 20). Le rituel de la confirmation insiste, dès les premières pages, sur l’aspect festif de la célébration. Pour que la communauté ecclésiale puisse participer de tout coeur à cette fête, l’aménagement du lieu n’est pas sans importance. Un aménagement simple et beau favorise la prière et contribue à faire comprendre l’action liturgique qui se déroule. Quant au rythme de la célébration, il est lui aussi capital (p. 18). Comment se fait-il qu’à certains moments l’on s’ennuie ? Est-ce parce que l’on a chanté un couplet de trop ? Cela provient-il d’une monition trop longue ? Peut-être est-ce tout simplement en raison de chants tirés d’un même répertoire ou interprétés avec le même tempo. Le rituel de la confirmation a l’avantage de proposer une dynamique qui a fait ses preuves. Le rythme n’est pas à chercher dans un changement de structure, mais dans la manière de la mettre en oeuvre.

Veiller à l’intériorité

Le rituel note que l’assemblée peut participer en silence au rite de la chrismation (p. 48). Dans une société où l’environnement est peuplé de bruits de toutes sortes, le silence fait peur. Il n’est pas étonnant que, dans la liturgie, il soit si

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