Lettre d'information

Le rituel de la confirmation

l’Église invite maintenant plutôt à professer sa foi avec des textes connus de tous et utilisés régulièrement dans la liturgie de l’Église : il s’agit soit de la forme dialoguée de la vigile pascale (1ère forme dans le rituel), soit du symbole de Nicée-Constantinople, soit du symbole des apôtres (6ème forme dans le rituel, sans l’introduction). Faut-il commencer par proposer aux confirmands d’exprimer leur foi, avec leurs propres mots, selon leur âge et leur évolution personnelle (cf. la 6ème forme) ? Il vaut mieux se dire que l’on ne se donne pas à soi-même sa foi ou son expression mais que la foi se reçoit de l’Église et en Église. C’est ainsi que l’on devient chrétien et que l’on peut vivre en vérité l’initiation chrétienne. C’est donc l’Église qui transmet la foi à ses enfants, avec des mots porteurs d’un sens plus profond qu’il n’y paraît. Il se peut que, vu leur âge et leur avancée dans la foi, les confirmands aient du mal avec tels mots, telles expressions ou telles affirmations de la foi. En ce cas, on peut se rappeler que la préparation au sacrement comporte aussi une part de catéchèse. De plus, si l’initiation chrétienne s’achève, en France, avec le sacrement de la confirmation, cela ne veut pas dire que le confirmé en ait fini avec l’appropriation de cette foi qui lui a été transmise.

La prière universelle

Des intentions sont données en annexe IV du rituel. Elles peuvent donner une base ou un canevas, à adapter en fonction des besoins concrets. On peut aussi s’inspirer des lectures qui auront été choisie, car c’est la Parole de Dieu qui introduit notre prière.

Ces intentions peuvent aussi avoir été préparées par une partie des confirmands, se rappelant que pendant la célébration, ce n’est plus leur prière mais celle de toute l’assemblée unie au Christ. Elles devront être lues de façon à être bien entendues. En suivant les conseils du Guide « Célébrer », Du bon usage de la liturgie, p. 50, on se rappellera enfin que « - les intentions les plus courtes sont toujours les meilleures ;
- une succession d’intentions et de refrains peut n’avoir de prière que le nom. La garantie de la prière réside aussi dans la part de silence qu’on y inclut ;
- prier engage, même s’il n’est pas question de “nous” dans la prière.

La communion

Pour reprendre une indication du n°62 du rituel, il est tout à fait possible et même vivement recommandé, si les conditions le permettent, de proposer pour les confirmands, voire leur parrain ou marraine, de communier et au Corps et au Sang du Christ (“communion sous les deux espèces”). Voir la question : La célébration de la confirmation, lien au baptême et à l’eucharistie. Concrètement, pendant que l’assemblée reçoit la communion, ils peuvent avoir le temps de communier au Sang du Christ en buvant à l’un des calices, qui seront préparés en

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