Lettre d'information

Le rituel de la confirmation

perdre ou amoindrir le sens d’une célébration, qui doit — a fortiori pour la confirmation — d’abord favoriser l’expérience de la rencontre de Dieu. Des temps de silence, le poids des gestes, la qualité des lectures et des prises de paroles aideront à une certaine forme d’intériorité pour l’assemblée mais surtout pour les confirmands.

Le jeu des signes et symboles liturgiques

On peut donc jouer sur la force des signes et des symboles liturgiques. Outre ceux propres à toute messe, comme la qualité et la dignité de l’aménagement ou de la décoration du lieu, celle des objets utilisés, ou des vêtements qu’utilisent les ministres, la liturgie de la confirmation propose des actions rituelles ou des gestes symboliques particuliers dont on veillera à la qualité de la mise en œuvre. Par exemple avec
- la mise en valeur du Saint-Chrême dès la procession d’entrée et avant l’onction d’huile ou chrismation (cf. Annexe II du rituel.)
- le placement des confirmands, avant et après l’appel ou quand ils reçoivent la chrismation ;
- le geste de l’imposition des mains ;
- la prière qui accompagne la chrismation ;
- le geste de l’onction, dont on veillera à ce qu’elle ne soit pas insignifiante.

La place de l’animateur (ou commentateur)

Dans le rituel, on cherchait avec l’animateur à avoir un intermédiaire entre celui qui préside et l’assemblée, entre autre pour expliquer par avance les différents gestes. Ce rôle d’intermédiaire, quand il y en a réellement besoin, est actuellement plus justement dévolu au diacre. Toutefois, il peut être opportun qu’un responsable du groupe de préparation ou un ministre de la paroisse ou du lieu de la célébration prenne de temps à autre la parole, là où il y en aurait besoin. Pour les explications à donner, voir ci-dessous avec les monitions.

Les confirmands ont-ils quelques chose à faire ?

On peut croire, surtout avec des jeunes, qu’il faut leur donner quelque chose à faire pour qu’ils ne s’ennuient pas dans une célébration et qu’ils aient toute leur place. À trop insister sur ce point, on en vient à une interprétation malheureuse de la “participation active” de tous demandée par le Concile Vatican II. “Participer” veut dire se rendre présent à l’action liturgique pour qu’elle soit fructueuse et qu’elle permette de vivre une réelle rencontre avec Dieu. De plus, le sacrement de la confirmation est d’abord un don reçu de Dieu : c’est un sacrement qui se reçoit et que l’on ne se donne pas à soi-même. En ce sens, les confirmands n’ont sûrement pas à tout faire, comme pour les témoignages ou de grandes prises de paroles, les lectures de la Parole de Dieu, des intentions de prière pénitentielle ou de la prière universelle, voire jouer de la musique, etc. Surtout avec des jeunes, la préoccupation ou le trac peuvent les empêcher d’être pleinement présents à ce

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