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Le siège de la Présidence : bilan historique et perspectives

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chrétien’>, qu’il faut articuler la place du président, à la fois bien distincte de l’espace de l’autel et de celui de l’ambon, et assez proche des fidèles pour établir un rapport de dialogue.

Saint Jean du Latran (Rome), chaire papale du 5ème siècle et colonnes en Cosmati

La disposition des tables en sigma me semble être une voie. En arrière de l’autel, l’e pace de gloire est préservé. De sa place prés de l’assemblée, le président peut se tourner vers la croix ou le fond de l’abside quand il dit la prière d’ouverture, et lorsqu’il est assis, il reste proche des sièges des fidèles écoutant avec eux. La bonne solution de ces problèmes de situation dans l’espace est toujours dans l’articulation des trois éléments autel, ambon et siège par rapport à l’assemblée. Si la centralité de l’autel est avérée, il semble en revanche qu’il faille penser les deux autres éléments dans ce rapport l’ambon manifeste que l’assemblée se reçoit de la parole de Dieu, le siège la renvoie à un au-delà d’elle-même. La réserve exprimée par la Présentation générale du missel romain ((On évitera toute apparence de trône », dénonce toute estrade et emmarchement excessifs. La remarque vaut bien sûr pour le matériau et la forme. La noble simplicité des sièges de Narbonne cités plus haut en sont un bon exemple. Tout doit constituer ce site de présidence qui est pour et dans l’assemblée une image sensible du serviteur.

Jean-Marie Gaudron curé de la cathédrale de Limoges, responsable de la cdas de Limoges, CAS n°63, 2000.

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