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Du Baptême à la confirmation ? Pour une pastorale de l’initiation chrétienne

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pascal - et je pense, évidemment, à ceux qui n’ont pas fait d’étude de théologie, ni n’ont même été au caté ! Que Signifie être associé au Christ en son mystère pascal, participer à sa Passsion, à sa mort et sa Résurrection et à sa glorification ? Cela ne concerne pas que le baptême, évidemment : cf. l’eucharistie dominicale, dont c’est le rôle majeur (4) et, au-delà, toute la liturgie (5) ! Cependant, le baptême comme "premier sacrement" peut en être la figure à partir de laquelle on peut s’interroger sur une signification pour "aujourd’hui".

3. Si les trois sacrements composent ensemble ce "devenir chrétien" qui est la visée même du baptême, on peut dire que le baptême trouive sa plénitude, son achèvement comme "initiation chrétienne", dans la célébration de la confirmation et de l’eucharistie. Mais faut-il alors remettre en cause "l’efficacité" du baptême lorsqu’il n’est pas suivi de la confirmation ? Ou, pour dire les choses autrement, un baptême non confirmé est-il vraiment un baptême ? Bien sûr, il ne faudrait pas durcir le trait, mais cette question a au moins le mérite d’interroger clairement ce qu’apporte la confirmation au baptême.

Nous verrons l’une et l’autre en commençant par la dernière.Un baptême non suivi de la confirmation est-il un vrai baptême ?

Posée comme cela, la question semble assez immédiate : oui ! Le baptême est un sacrement à part entière qui ne dépend ni de la qualité du ministre, ni de la qualité du baptisé (suivant la distinction augustinienne entre le sacrement lui-même et le fruit du sacrement), ni même du zèle de l’Église à vouloir continuer le chemin d’initiation. Et pourtant, nous ne sommes pas à l’aise devant le fait que nombre de petits enfants baptisés ne poursuivent pas leur initiation et ne reçoivent pas le sacrement de confirmation. Un certain nombre, quand même, se prépare à communier dans l’assemblée, mais après ? Et les autres ? Par ailleurs, on entend aussi le « raz le bol » de certains responsables pastoraux devant une demande baptismale qu’ils jugent trop superficielle, voire superstitieuse, parce que les parents n’envisagent pas plus que cela, avec le baptême, la catéchisation et la sacramentalisation requise par l’Église. Certains disent même qu’on « brade les sacrements » ! Les évêques de la Commission épiscopale de liturgie avaient bien tenté de désamorcer un tel malaise qui, en fait, fait porter toute la responsabilité du « non-devenir chrétien » sur les parents (même s’ils y ont leur part) :

« Devant une situation difficile, peut naître une mauvaise conscience du fait que les résultats escomptés dans la pastorale sacramentelle ne sont pas obtenus. Il n’y a pas de scandale à ce que les sacrements ne produisent pas tout ce que nous souhaiterions. Il faudrait plutôt y voir un lieu d’épreuve qui nous permet d’être réalistes et de renoncer à maîtriser tant

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