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Les services funèbres durent neuf jours à partir du décès du pape. Cette période s’appelle les novemdiales. Selon le rituel, le corps est d’abord exposé dans le palais apostolique pour un premier hommage public, puis en principe placé dans la basilique vaticane et mis en bière pour la messe des funérailles. Mais les obsèques des deux papes précédents ont été célébrées sur la place Saint-Pierre et, sous le pontificat de Jean-Paul II, toutes les grandes célébrations ont eu lieu à l’extérieur. Depuis un siècle, tous les papes ont été inhumés dans la crypte de la basilique Saint-Pierre.


Durée des cérémonies funèbres
Les services funèbres du pape durent neuf jours consécutifs, ce qu’on appelle les novemdiales. Ce sont les cardinaux réunis en congrégation qui fixent le jour du transfert du corps dans la basilique Saint-Pierre et organisent les obsèques. L’inhumation doit avoir lieu entre le quatrième et le sixième jour qui suit la mort du pape.
La nouvelle constitution apostolique de 1996 sur la vacance du Siège apostolique et le rituel de 1998 sur les obsèques du pontife romain ont confirmé le souci de simplification des cérémonies liturgiques à Rome, exprimé au concile Vatican II. Il s’agit de mettre en lumière le lien entre la mort du Christ et celle de l’un de ses disciples, de favoriser la participation des fidèles, qu’ils soient romains ou venus d’ailleurs. Les prières sont marquées par la foi en la résurrection, par l’espérance de la vie éternelle auprès de Dieu, et par l’affection du peuple chrétien pour son pasteur.


Le déroulement des cérémonies funèbres
Selon le rituel, les funérailles se déroulent en trois stations : dans le palais apostolique, dans la basilique Saint-Pierre, et enfin au lieu de la sépulture. Le maître des Célébrations liturgiques (actuellement Mgr Piero Marini) veille à ce que le corps du pape soit revêtu des vêtements pontificaux, avec le bâton pastoral, la mitre et le pallium.
Pour l’hommage des fidèles, le corps du défunt est d’abord exposé dans le palais apostolique puis dans la basilique Saint-Pierre. Les premières visites débutent par un office de prière présidé par le Camerlingue, et la veillée du corps est assurée par les prêtres pénitenciers de la basilique vaticane. Puis le corps est transporté en procession, présidée par le Camerlingue, du palais jusqu’à la basilique. Le corps du pape y est déposé devant la statue de La Confession de Pierre, face au peuple, comme lorsqu’il présidait les célébrations.
Avant la messe des obsèques, le corps du pape est déposé dans un cercueil de cyprès. Selon la tradition, le Camerlingue doit alors recouvrir le visage du pape d’un voile de soie blanche, déposer dans le cercueil une bourse contenant les monnaies émises sous ce pontificat achevé, et sceller dans un étui le récit de ce qui vient d’être accompli.
C’est dans la basilique que le rituel officiel prévoit la messe des funérailles, mais pour Paul VI et Jean-Paul Ier, les obsèques furent célébrées sur la place Saint-Pierre. Pour leurs funérailles, le cercueil, porté par les sediarii, avait été déposé devant un autel, à même le dallage de l’esplanade, sans voile mortuaire. Sur le cercueil nu, on avait ouvert le livre des Évangiles, et à côté brillait la flamme du cierge pascal.

La messe est présidée par le Doyen du collège cardinalice (le cardinal Ratzinger) et concélébrée par les cardinaux et les patriarches, avec la couleur liturgique rouge. À la fin de la messe, un triple adieu est prononcé, celui de l’Église de Rome, représentée par le cardinal vicaire (actuellement le cardinal Ruini), celui des Églises orientales, représentées par le plus ancien des patriarches présents, et enfin celui de toute l’Église catholique, représentée par le Doyen. La cérémonie se termine par le chant In paradisum.


L’inhumation
À l’issue de la cérémonie, les sediarii reprennent le cercueil pour le transporter dans la crypte par la porte Sainte-Marthe. Après l’oraison dite par le Camerlingue, le cercueil de cyprès est placé dans un cercueil de zinc, puis les deux enfermés dans un cercueil de bois, après avoir été scellés. Sur le dessus du dernier cercueil sont placés la croix et le blason du pape. Celui-ci est alors inhumé au chant du Salve Regina.
La sépulture des papes dans les cryptes de la basilique vaticane est traditionnelle mais pas exclusive : Pie IX a voulu être inhumé à Saint-Laurent-hors-les-murs (1878) et Léon XIII dans la basilique du Latran, la cathédrale de Rome (1903). Depuis, tous les papes ont choisi d’être inhumés dans la crypte de la basilique vaticane. Le corps de Pie X a été transféré dans la basilique Saint-Pierre après sa béatification en 1951. Il en a été de même en juin 2001 pour la dépouille de Jean XXIII qui avait été béatifié l’année précédente.