Logo cef.fr Eglise catholique en France - Conférence des évêques de France Trouver les horaires de messes en France avec MessesInfo
ActualitésParoles d'EgliseGuide de l'EgliseEspace presseAgendaDiocèsesLiens
Vivre en ChrétienPrier   CélébrerArt Culture LoisirsSaint du jourGlossaireForumsRechercher
Guide de l'Eglise
Diocèses
Mouvements
Services nationaux
Congrégations,
   ordres et instituts
Oecuménisme
Conférence des
   évêques
Eglise dans le monde
Statistiques
Denier, dons et legs
A la une
Désolé le fichier n'est pas valide
 
Ecrivez-nous
les sites en .cef.fr
Ajoutez CEF à
   vos favoris
Ouvrez votre navigateur sur cef.fr
Plan du site
Mentions légales
Eglise Catholique
UADF © 1996-2006


 

Vous êtes ici : Accueil > Guide de l'Eglise > Denier, dons et legs
 
www.denier.cef.fr
Portail
du denier
de l'Eglise catholique en France
 
Quelles sont les ressources de l’Eglise ?

En France métropolitaine, les quatre principales ressources de l’Église sont :

  Le denier de l’Église, collecté annuellement ;
  La quête, collectée au cours des messes (à noter : les quêtes « spéciales », réalisées au cours de certaines messes ou à la sortie de l’église, reviennent intégralement aux œuvres concernées : Secours catholique, CCFD, etc. ; ou participation au fonctionnement de l’Église universelle : denier de Saint-Pierre) ;
  Le casuel (offrandes faites à l’occasion des mariages, enterrements, baptêmes) ;
  Les offrandes de messes (dons effectués pour faire célébrer une messe à une intention particulière).

En 2006, le montant total de ces quatre ressources a été de 465,3 M d’euros
(456,2 M d'euros en 2005)

L’Eglise bénéficie aussi de ressources non récurrentes et exceptionnelles :

les dons et legs ;
les cierges et troncs ; manifestations (fêtes paroissiales par exemple) ; souscriptions particulières (construction d’une église…), revenus financiers.

Pour en savoir plus:
Interview de Mgr Laurent Ulrich parue dans Catholiques en France, février 2007
Postface de Mgr Laurent Ulrich, in l'Eglise et l'argent, les cahiers d'Edifa, Fev. 2003, n° 16

Comment sont utilisées les ressources de l’Eglise ?

Les comptes de l’Église catholique en France sont gérés de manière décentralisée : chaque diocèse est autonome et gère ses propres ressources en fonction de ses priorités. Pour cela, l’évêque est assisté d’un économe diocésain et d’un conseil aux affaires économiques. Les charges diocésaines ont tendance à croître en raison de la hausse du coût de la vie, mais aussi parce que les projets sont nombreux et le dynamisme des fidèles fort.
Globalement, en France métropolitaine, la répartition des charges diocésaines est la suivante :

  • Traitements et retraites (dont charges sociales) des prêtres et évêques
    Le traitement des prêtres varie de 747à 945 euros net mensuel selon les diocèses. L’évêque reçoit le même traitement que les prêtres de son diocèse.

  • Autres charges de personnel
    Rémunération des religieuses mises à disposition des diocèses par leur congrégation (près de 970 euros par mois versés à la communauté) et celle des laïcs salariés (si une très large majorité de laïcs sont bénévoles, 10 000 environ sont rémunérés – entre un SMIC et 1 450 euros nets mensuels). Ces charges comprennent les cotisations sécurité sociale, CSG, RDS, etc.
    A noter : Les traitements, retraites et charges de personnel présentent plus de la moitié du total des charges diocésaines pour la grande majorité des diocèses.

  • Frais de gestion, de fonctionnement et d’entretien, en particulier les charges liées à l’immobilier
    Les diocèses assurent l’entretien des édifices du culte appartenant aux communes (églises construites antérieurement à 1905) et ils financent la construction, les grosses réparations et l’entretien des églises qui leur appartiennent (construites après 1905, soit plus de 2000 édifices).
    Les diocèses ont la charge de l’entretien des presbytères et salles de réunion appartenant au domaine privé des communes, ainsi que la charge de la construction, de l’intégralité des réparations et des impôts afférents à ces mêmes locaux lorsqu’ils appartiennent à l’Église. À noter : la loi interdit aux diocèses la possession d’immeubles « de rapport » ; il n’y a donc pas de contrepartie de recettes. Ces frais de gestion, fonctionnement et entretien représentent généralement plus du quart des charges diocésaines.

  • Subventions aux services diocésains
    (catéchèse, aumôneries, pastorale familiale, etc.), médias diocésains (bulletins diocésains, radio, etc.) et solidarité.
    A noter : ces subventions représentent en moyenne moins de 10 % des charges diocésaines.