|
|
|
Désolé le fichier n'est pas valide
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Denier, dons et legs
|
|
|
|
Quelles
sont les ressources de l’Eglise ?
En France métropolitaine, les quatre principales
ressources de l’Église sont :
Le denier de l’Église, collecté
annuellement ;
La quête, collectée au cours des messes
(à noter : les quêtes « spéciales
», réalisées au cours de certaines
messes ou à la sortie de l’église,
reviennent intégralement aux œuvres
concernées : Secours catholique, CCFD, etc.
; ou participation au fonctionnement de l’Église
universelle : denier de Saint-Pierre) ;
Le casuel (offrandes faites à l’occasion
des mariages, enterrements, baptêmes) ;
Les offrandes de messes (dons effectués pour
faire célébrer une messe à
une intention particulière).
En 2006, le montant total de ces quatre ressources
a été de 465,3 M d’euros
(456,2 M d'euros en 2005)
L’Eglise bénéficie aussi de
ressources non récurrentes et exceptionnelles
:
les dons et legs ;
les cierges et troncs ; manifestations (fêtes
paroissiales par exemple) ; souscriptions particulières
(construction d’une église…),
revenus financiers.
Comment sont utilisées
les ressources de l’Eglise ?
Les comptes de l’Église catholique
en France sont gérés de manière
décentralisée : chaque diocèse
est autonome et gère ses propres ressources
en fonction de ses priorités. Pour cela,
l’évêque est assisté d’un
économe diocésain et d’un conseil
aux affaires économiques. Les charges diocésaines
ont tendance à croître en raison de
la hausse du coût de la vie, mais aussi parce
que les projets sont nombreux et le dynamisme des
fidèles fort.
Globalement, en France métropolitaine, la
répartition des charges diocésaines
est la suivante :
- Traitements et retraites
(dont charges sociales) des prêtres et évêques
Le traitement des prêtres varie
de 747à 945 euros net mensuel selon les
diocèses. L’évêque reçoit
le même traitement que les prêtres
de son diocèse.
- Autres charges de personnel
Rémunération des religieuses mises
à disposition des diocèses par leur
congrégation (près de 970 euros
par mois versés à la communauté)
et celle des laïcs salariés (si une
très large majorité de laïcs
sont bénévoles, 10 000 environ
sont rémunérés – entre
un SMIC et 1 450 euros nets mensuels). Ces
charges comprennent les cotisations sécurité
sociale, CSG, RDS, etc.
A noter : Les traitements, retraites et charges
de personnel présentent plus de la moitié
du total des charges diocésaines pour la
grande majorité des diocèses.
- Frais de gestion, de fonctionnement
et d’entretien, en particulier les charges
liées à l’immobilier
Les diocèses assurent l’entretien
des édifices du culte appartenant aux communes
(églises construites antérieurement
à 1905) et ils financent la construction,
les grosses réparations et l’entretien
des églises qui leur appartiennent (construites
après 1905, soit plus de 2000 édifices).
Les diocèses ont la charge de l’entretien
des presbytères et salles de réunion
appartenant au domaine privé des communes,
ainsi que la charge de la construction, de l’intégralité
des réparations et des impôts afférents
à ces mêmes locaux lorsqu’ils
appartiennent à l’Église.
À noter : la loi interdit aux diocèses
la possession d’immeubles « de rapport
» ; il n’y a donc pas de contrepartie
de recettes. Ces frais de gestion, fonctionnement
et entretien représentent généralement
plus du quart des charges diocésaines.
- Subventions aux services
diocésains
(catéchèse, aumôneries, pastorale
familiale, etc.), médias diocésains
(bulletins diocésains, radio, etc.) et
solidarité.
A noter : ces subventions représentent
en moyenne moins de 10 % des charges diocésaines.
|
|
|
|
|
|
|