Lettre d'information

Charte des organistes

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recrutement

Les fonctions liturgiques et extra-liturgiques de l’organiste étant définies, son recrutement doit s’effectuer sur des critères précis qui tiennent compte et des besoins effectifs de la paroisse et des possibilités tant humaines que financières d’un tel projet. C’est l’affectataire qui nomme l’organiste (ou les organistes) au vu de ses (leurs) compétences musicales et liturgiques et en concertation avec des conseillers musicaux et des membres des services diocésains. En outre, dans le cas de tribunes importantes dont la liste établie entre les différents partenaires de la présente charte est citée en annexe 2, il effectue cette nomination soit par concours, soit au vu des compétences déjà reconnues. Les procédures sont déjà définies dans certains diocèses. Il serait bon de les harmoniser dans l’ensemble des diocèses. En annexe, on trouvera une proposition de procédure de nomination.

6. Formation de l’organiste

Pour mener à bien l’ensemble des responsabilités et des activités qui en découlent, il faut à tout organiste :

- une formation technique musicale sanctionnée par un diplôme
- une formation liturgique (auprès des services diocésains)
- une formation pastorale (auprès des services diocésains).

Ces formations initiales doivent être régulièrement entretenues par des actions de formation.

a) De nombreuses paroisses, disposant d’instruments modestes, sont heureuses de bénéficier du concours d’un organiste. Si ses compétences sont inférieures à ce qu’on pourrait souhaiter, la communauté paroissiale se fait un devoir de participer au financement d’un complément de formation, en musique comme en liturgie, pas seulement par solidarité, mais par nécessité d’assurer l’avenir. Ainsi, elle montre sa reconnaissance pour les services rendus. La formation d’un organiste s’inscrit dans la durée comme toute formation permanente.

b) Il faut aussi envisager de telles actions de formation avec une perspective de service d’Eglise, particulièrement pour les jeunes. En effet, beaucoup trop de paroisses hésitent à investir dans la formation d’un jeune qui risque ensuite de partir s’installer ailleurs. Il faut penser qu’une formation acquise servira ailleurs ; il faut donc dépasser les réalités locales.

c) Chaque organiste se souvient qu’il a acquis un savoir-faire en servant la liturgie. Il veille donc à le transmettre à tout organiste débutant.

d) Par delà la formation et la transmission et dans le contexte du regroupement de paroisses où des missions sont confiées à des laïcs en coresponsabilité avec les prêtres, on peut envisager qu’un organiste, ayant acquis des formations musicales, liturgiques et pastorales, soit appelé à tenir un rôle d’agent pastoral, chargé des questions musicales dans un secteur (animation, formation de jeunes, répertoire, écriture...).

7. La rémunération de l’organiste 1

Il y a lieu de distinguer, au vu

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