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Le mariage, le sens des différentes étapes du rituel

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déploiement de la vie baptismale.

La place de la bénédiction nuptiale

Le rituel envisage deux moments possibles pour la bénédiction nuptiale. En fonction du moment où elle est donnée sa portée théologique n’est pas la même. Après le Notre Père, elle manifeste clairement le lien entre le sacrement de mariage et l’eucharistie, mais elle ne fait pas partie de la séquence proprement sacramentelle des rites. En effet, la précision du Rituelà propos du chant de louange après la remise des alliances ("En signe de reconnaissance pour le don du sacrement de mariage...") laisse entendre que la bénédiction nuptiale ne fait pas partie de l’acte sacramentel. Et la prière des époux qui suit ce chant indique bien, par son intitulé, que le sacrement a été donné. C’est alors l’échange des consentements qui réalise le mariage. Cette disposition met essentiellement en valeur le rôle des époux dans l’échange sacramentel.

Quand la bénédiction nuptiale est située après l’échange des consentements, elle prend une tout autre dimension. Elle indique plus nettement Dieu comme acteur du sacrement en lui demandant d’envoyer son Esprit pour consacrer les époux à leur nouvelle mission. Prononcée avec le geste d’imposition des mains, la bénédiction nuptiale prend alors une dimension consécratoire, c’est à dire qu’elle demande la sanctification des personnes.

Même si elle n’a pas la même portée en fonction du moment où elle est située, la bénédiction nuptiale est un élément majeur de la célébration du sacrement.

Les différentes formes de la prière

La prière des époux

Elle pourrait sembler secondaire, puisque le rituel la rend facultative. Elle tient cependant une place importante car elle est la réponse des époux à Dieu pour le don de sa grâce. Nous sommes dans la posture de l’échange : au don de Dieu, les époux répondent par l’action de grâce. Les maladresses de l’expression ou les hésitations de la lecture importent peu ; l’essentiel est qu’à ce moment précis de la célébration, les époux entrent en dialogue avec Dieu dans la dynamique du don et de la réponse : à la grâce reçue je réponds par l’action de grâce.

La prière universelle

C’est une autre perspective qui s’ouvre. Un sacrement n’intéresse pas uniquement ceux qui le reçoivent, au risque de les enfermer dans un coeur-à-coeur chaleureux avec Dieu. Tout sacrement, puisqu’il est signe de salut donné au monde, ne peut qu’ouvrir à l’universel. La parole de Dieu entendue et actualisée, le don du sacrement ne peuvent qu’ouvrir les coeurs au monde, et déclencher le désir de "prier pour..."

Le Notre Père

C’est la prière par excellence, celle de l’ajustement des mots à la profondeur de la relation, celle que le Seigneur nous a laissée. Elle requiert une autre posture, une autre manière de prier. Les mots du Christ lui-même engagent le chrétien sur la voie de

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