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Les vêtements liturgiques de l’Eglise

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rouge), le violet est un “rouge refroidi”, selon l’expression de Kandinsky. Et, comme il se trouve en équilibre entre le bleu et le rouge, l’art chrétien s’en est servi pour évoquer l’union parfaite en Christ de l’humain et du divin.

Jaune-or

Le cérémonial du cardinal de Noailles (1703) prescrivait cette couleur à Notre-Dame de Paris pour certaines grandes fêtes. Elle nous rattache à la lumière et au soleil, à l’éternité et à l’illumination du Royaume. La peinture médiévale a abondamment utilisé l’or pour décrire la lumière céleste. Le plus noble des métaux ajoute encore les connotations d’immutabilité, d’éternité et de plénitude.

“Aux jours les plus solennels, on peut employer des vêtements liturgiques particulièrement beaux, même s’ils ne sont pas de la couleur du jour (3).”

Jean-Claude CRIVELLI, rédacteur en chef de la Maison Dieu

à l’occasion de l’exposition Casula de Fribourg (avril 1996)

Article extrait de la revue Célébrer n°269 p 4-7.

Notes :

1. Bande de tissu portée autour du cou, et descendant largement vers le sol. C’est l’ancêtre du palizum actuel dans l’Église d’Occident (collier de tissu, avec deux petites bandes descendant devant et derrière et ornées de croix, remis par le pape aux archevêques en signe de communion).

2. Comme l’étole du diacre dans l’Église d’Occident.

3. Présentation généra1e du Missel romain, n°309.

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