Lettre d'information

Rôle des Commissions diocésaines d’Art Sacré

Accueil > Art sacré > Un patrimoine vivant > La vie des commissions diocésaines d’art sacré > Rôle des Commissions diocésaines d’Art Sacré

renseignements concrets sur les CDAS. Après avoir rappelé la primauté pastorale de la réforme liturgique et le souci de fidélité à la Constitution Conciliaire sur la Sainte Liturgie, et donc d’en bien connaître les textes et leur esprit, la Commission de Liturgie aborde la quasi-totalité des problèmes se posant lors d’un aménagement d’église et que les CDAS auront à résoudre. Il est donc très important que ses membres aient pu lire tout ce qui précède le chapitre concernant la « disposition des églises » et relatif aux principes généraux devant être respectés lors de la mise en œuvre d’un projet et qui restent et resteront toujours d’actualité, à savoir :

- Respecter la propriété d’autrui : l’affectataire n’est pas le propriétaire.
- Respecter les ensembles existants : attention au vandalisme.
- Sens des ensembles à créer : même, si pour de multiples raisons, tout ne peut être réalisé en une fois, on étudiera tous les éléments dans une vue d’ensemble.
- Obtenir les conseils et permissions nécessaires.

Les articles 13, 14 et 15 sont à reprendre presque intégralement : Article 13 :« tout ceci montre la difficulté de l’entreprise. Un seul homme, non spécialisé, ne peut en prendre la responsabilité et s’y aventurer au petit bonheur. On ne peut se contenter d’improvisation et de bricolage, faire appel à n’importe quel artisan du voisinage, peintre ou menuisier. Un architecte, un décorateur, tous deux professionnels et compétents, doivent aider le curé de leurs conseils, étudier sérieusement l’église telle qu’elle est, élaborer des projets avec relevés, plans, voire maquettes… » Article 14 : « de même, il faudra que le sens profond et les exigences de la liturgie soient connus et demeurent toujours présents dans l’esprit de ceux qui collaborent à une telle entreprise. »

Article 15 : « en tout cas, aucune modification importante ne doit être entreprise sans l’autorisation et le contrôle de la Commission diocésaine d’Art Sacré, qui d’ailleurs est à même d’indiquer des conseillers ou des artistes de valeur. Elle ne pourra se prononcer que sur des projets précis, complets et détaillés, non sur une simple description ou un vague croquis. »

Que faut-il retenir de ces textes :

D’abord l’obligation –il faudra- et non un simple conseil- faite à ceux qui collaborent à un projet d’aménagement, d’être imprégnés d’un véritable esprit liturgique ; et cela concerne « l’aménageur » mais aussi les membres de la CDAS appelés à porter un jugement sur le projet et donc à l’accepter ou à le refuser.

Ensuite, il faut retenir que toute autorisation ne peut être donnée que sur un projet prêt, dans tous les détails, à être mis en œuvre ; cela postule un certain mode de fonctionnement bien défini de la part des CDAS.

Enfin, en conséquence de tout ce qui vient d’être dit, se pose la

<< 1 2 3 4 5 6 >>

Enregistrer au format PDF  Version imprimable de cet article

Sur le même thème :