cas échéant, d’autres hommes très experts, ainsi que les commissions mentionnées aux articles 44, 45 et 46. Les évêques veilleront avec zèle à ce que le mobilier sacré ou les œuvres de prix, en tant qu’ornements de la maison de Dieu, ne soient pas aliénés ou détruits. »
Enfin, l’article 127 demande « aux évêques, par eux-mêmes ou par des prêtres capables, doués de compétence et d’amour de l’art, de s’occuper des artistes pour les imprégner de l’esprit de l’Art Sacré et de la Liturgie ».
L’article 128 concerne la révision des statuts et canons relatifs à l’Art Sacré et l’article 129 appelle la formation des séminaristes à l’Art Sacré. Le Motu proprio du Pape Paul VI présentant « l’Instruction pour l’exécution de la Constitution sur la Sainte Liturgie », « Inter Oecumenici », en date du 25 janvier 1964, revient sur l’obligation : « qu’il y ait dans chaque diocèse une commission chargée, sous l’autorité de l’évêque, de faire toujours mieux connaître et promouvoir la liturgie » et, surtout, « en outre dans chaque diocèse, autant que faire se peut, il y aura deux autres Commissions, l’une pour la Musique Sacrée, l’autre pour l’Art Sacré. Il conviendra souvent que, dans chaque diocèse, ces trois commissions soient réunies en une seule ». Ce « Motu Proprio », qui n’ajoute rien à ce contenait la Constitution Conciliaire sur la Sainte Liturgie, montre à quel point le Saint-Père attachait d’importance aux problèmes de Liturgie et d’Art Sacré, et cela d’autant plus que l’Instruction « Inter Oecumenici », si elle s’attarde longuement sur les problèmes de liturgie, ne parle absolument pas d’Art Sacré et des CDAS.
Toutefois, dans le chapitre V concernant la construction des églises et leur aménagement, tous les éléments principaux sont passés en revue, avec des règles à respecter pour leur mise en œuvre. Ils devront être bien connus des membres des CDAS afin que ces derniers puissent porter un jugement objectif sur les projets qui leur seront proposés. Dans la Présentation Générale du Missel Romain (PGMR), on pourra lire à l’article 256 : « pour la construction, la restauration et l’aménagement des édifices sacrés, les responsables consulteront la Commission diocésaine de Liturgie et d’Art Sacré. L’évêque du lieu recourra au conseil et à l’aide de cette Commission, quand il s’agira de fournir des règles en ce domaine, d’approuver les projets de nouveaux édifices et de trancher des problèmes de quelque importance. » Ce texte, qui ne mentionne pas que la CDAS est toujours sous la présidence de l’évêque, est intéressant en ce qu’il en souligne l’importance attachée à ces commissions.
C’est dans le texte publié le 20 juillet 1965 par l’épiscopat français et intitulé « Renouveau Liturgique et Disposition des églises » qu’on trouve finalement le plus de
