Dans un premier temps, faire le deuil, c’est se confronter avec le choc, prendre conscience de la réalité du « plus jamais ». Il faut vivre l’abandon, la perte.
Faire le deuil, ce n’est pas oublier la personne disparue, mais accepter un processus naturel qui se met en marche, c’est aussi se donner des balises. Le travail de deuil se fait lentement, il est de notre responsabilité, car personne ne pourra le faire à notre place.
Aider quelqu’un à faire son deuil, ce n’est ni minimiser, ni vouloir atténuer ses souffrances, mais c’est l’aider à les exprimer et petit à petit à les accepter.
Le travail de deuil comporte une dimension spirituelle. La personne endeuillée dit à Dieu l’épreuve qu’elle traverse, exprime ses questions, ses incompréhensions, sa colère et lui demande la force de l’Esprit pour continuer la route et retrouver la paix.
La liturgie chrétienne célèbre les funérailles de celui qui a été plongé dans la mort et la Résurrection du Christ au jour de son baptême, cela s’exprime par des rites. L’aspersion du corps par l’eau bénite rappelle que le baptisé est enfant de Dieu, aimé de Dieu depuis toujours. Le cierge pascal symbolise le Christ ressuscité et signifie l’entrée dans la lumière de Dieu.
Aujourd’hui, des laïcs reçoivent la mission de préparer et d’animer la célébration des obsèques. Ils peuvent également, suivant les souhaits de la famille, accompagner au cimetière.
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Textes |
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Psaume 129 : "des profondeurs, je crie vers toi…"
Première lettre de Paul aux Thessaloniciens 4, 13-14 :
"La résurrection des morts et l’attente du jour du Seigneur".
Psaume 50 : "Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour…"