Les famille spirituelles
On les appelle associés, membres de fraternités,
oblats, amis, coopérateurs, affiliés, membres
de réseaux de tutelle d’établissements
d’éducation ou de santé, volontaires…
ils sont aujourd’hui plus de 30.000 laïcs à
faire partie de familles spirituelles, cheminant avec des
instituts religieux ou des monastères sur le pas
des fondateurs et des fondatrices.
Depuis les origines de la vie consacrée,
des laïcs ont été séduits par
les charismes divers des fondateurs d’Ordres, d’Instituts.
Mais depuis plus de 20 ans, des relations se sont tissées
de manière nouvelle entre chrétiens et Instituts.
Dans le partage du charisme du Fondateur ou de la Fondatrice,
les formes de lien et d’adhésion sont multiples,
même au sein d’un même Institut. Pour
certains le partage de la spiritualité est premier,
pour d’autres ce sera le partage de la mission.
QU’EST-CE QU’UNE
« FAMILLE SPIRITUELLE »
Depuis les origines de la vie religieuse
et de manière renouvelée et plus importante
aujourd’hui, des baptisés cheminent avec des
instituts ou des monastères sur les pas de fondateurs,
de fondatrices : associés, membres de fraternités,
oblats, amis, coopérateurs, affiliés, membres
de réseaux de tutelle d'établissements d'éducation
ou de santé, volontaires…
Dans leur engagement personnel ou professionnel,
ces chrétiens, le plus souvent laïcs, mais parfois
aussi diacres ou prêtres :
sont séduits par l'intuition évangélique
des fondateurs ;
boivent à sa source ;
veulent vivre leur baptême et faire Église,
éclairés par cette lumière.
La plupart d’entre eux constituent
des groupes aux projets typés. Avec les religieux,
ils forment une « Famille ». Certains l’appellent
« Famille », d’autres « Famille
spirituelle », d’autres « Famille évangélique
», ou encore « Ordre », « Maison
», « Réseau », « Association
», « Institut », etc.
Quelques exemples :
Ordre du Carmel ou Maison Trinitaire, avec toutes leurs
composantes : instituts de vie consacrée, associations
de laïcs diverses, …
Institut de la Sainte Famille de Bordeaux, voulu par le
fondateur, composé d’un groupe de prêtres
associés, d’un institut séculier, d’un
institut de vie religieuse à 2 branches (contemplative
et apostolique) et d’un groupe d’associés
laïcs.
Société de Marie, avec ses 3 branches à
l’origine (prêtres maristes, sœurs maristes,
laïcs maristes), puis 2 autres branches ensuite (frères
maristes et sœurs missionnaires), et qui aujourd’hui
en France voit encore d’autres formes naître
près de telle branche ou près de l’ensemble
de la Famille. Par exemple, les Maristes en éducation,
des affiliés, la fraternité Champagnat, la
Tutelle des établissements scolaires, …
Famille de l’Incarnation : avec les Ursulines de Jésus,
les Fils de Marie Immaculée, les Sœurs de l’Immaculée
Conception de Niort, la Fraternité de l’Incarnation
et avec eux encore, d’autres petits groupes avec leur
projet original « Grain de moutarde » et les
Amis de Chavagnes.
Famille de Foucauld avec tous les groupes qui se réclament
non pas d’un fondateur mais d’un homme, Charles
de Foucauld, qui, pour tous, est une figure d’appel
pour vivre l’évangile.
Famille de Grandchamp, chez nos sœurs protestantes,
en Suisse, du nom du lieu dit de la fondation. Avec les
sœurs et le Tiers-Ordre de l’Unité d’autres
cheminent aussi.
Amis en communion formé des Frères missionnaires
des campagnes, des Sœurs des campagnes et d’autres
baptisés (laïcs, diacres et prêtres).
D’autres « Familles »
ne se sont pas donné de nom, car elles s’estiment
trop petites, ou trop récentes, ou bien encore formées
seulement d’un institut et d’un groupe de laïcs.
Certaines Familles existent depuis des siècles comme
la Famille dominicaine, d’autres, beaucoup plus nombreuses,
ont quelques mois ou quelques années. Dans certaines
Familles le groupe « laïcs » s’est
constitué en premier comme dans la Famille franciscaine.
Certaines ont une dimension internationale comme la Famille
salésienne, d’autres sont très localisées,
et d’autres encore sont plus ou moins développées
selon les pays.
Aujourd’hui, partout dans le monde,
on assiste à la fois à un renouveau des Familles
anciennes et à une naissance et une expansion de
nouvelles Familles.
LES FAMILLES SPIRITUELLES
EN FRANCE
En 2007, à l’occasion d’un
rassemblement des familles spirituelles à Lourdes,
la C.S.M. (Conférence des Supérieures majeures)
et la C.S.M.F. (Conférence des Supérieurs
majeurs de France) ont lancé une enquête auprès
de tous les instituts membres de leurs Conférences
pour faire une sorte d’état des lieux relatif
à la France et approcher davantage les enjeux.
Cinq points majeurs apparaissent à
travers les résultats :
un renouveau et une croissance progressive depuis 30 ans
une diversification des groupes
la formation de « Familles »
l’interpellation des instituts
l’urgence d’une solidarité pour la mission
Un renouveau et une
croissance progressive depuis 30 ans
A côté de groupes ayant une
longue tradition, on assiste à une naissance et une
croissance régulière de groupes diversement
associés à des instituts. 82 % des groupes
répertoriés sont nés après 1976
(c’est-à-dire 10 ans après Vatican II).
Parmi ces groupes,
14% seulement sont nés entre 1976 et 1985,
36 % entre 1986 et 1995
et 50% entre 1996 et début 2006.
Il s’agit donc d’une véritable expansion.
Diversification des
groupes
Le second point important révélé
par l’enquête est la diversification des types
de groupes.
Plus de 36.000 personnes sont concernées
:
- une majorité de femmes (environ 2/3),
- Tranche 50-70 ans un peu plus représentée
que les 2 tranches 30-50 et plus de 70. Faible pourcentage
de 30-50 ans. Mais pourcentages variables d’un groupe
à l’autre.
Formation de Familles
La plupart des instituts de vie consacrée
voient, aujourd’hui, en France, des chrétiens
se mettre en route sur les pas de leur fondateur si ce n’était
déjà le cas avant. Moins de 10% des instituts
disent ne pas avoir de chrétiens en marche spécifiquement
avec eux. Encore faut-il préciser que l’un
ou l’autre n’ayant qu’une communauté
en France dit qu’une branche s’est développée
dans un autre pays !
La constitution de groupes et l’explosion
de leurs formes vont de pair avec la naissance ou renaissance
de « Familles ».
Un peu plus de 50% des instituts qui ont
répondu ont un seul groupe qui leur soit associé.
Les autres ont 2, 3, 4 ou davantage de groupes liés
à eux et entre eux. Le rapport est moins un rapport
entre personnes et membres de l’institut, qu’un
rapport mutuel entre des groupes… dont l’institut.
Des temps forts vécus ensemble,
des célébrations d’anniversaires, ou
la participation à des Assemblées ou des Chapitres,
manifestent ce « faire corps ensemble », dans
la différence.
Hormis les groupes qui fonctionnent ensemble
depuis les origines, les dates données pour le début
d’une forme de fonctionnement familial, s’échelonnent
à partir des années 1970 (très rare),
un peu plus vers le début 80, et régulièrement
depuis la fin des années 1980 jusqu’à
maintenant ou dans l’avenir immédiat.
Une interpellation pour
les instituts
Ces relations interpellent les instituts
au niveau de leur responsabilité par rapport à
ces groupes. Leurs préoccupations concernent –
par ordre décroissant d’intérêt
- la formation à l’esprit, la question des
engagements, l’articulation entre autonomie des groupes
et réciprocité, la dimension de Famille, etc.
La quasi-totalité des Chapitres
généraux ou provinciaux ont ce sujet à
leur ordre du jour. Plus de la moitié de ces groupes
ont fait l’objet de Décrets ou d’Orientations
de Chapitres, que ce soit pour l’accompagnement de
leur naissance ou de leur croissance, ou parfois pour leur
reconnaissance officielle par l’institut .
Urgence de la solidarité
pour la mission
La seconde enquête (faite auprès
des membres de ces groupes) fait apparaître à
la fois une très forte préoccupation missionnaire,
le souci de l’Eglise locale et la question d’une
articulation entre les Familles en vue de la mission. Autrement
dit, l’être ensemble de ces groupes et des instituts
a pour fondement l’urgence de la mission, une mission
vécue à partir de la figure évangélique
dont le fondateur ou la fondatrice fait appel.
COMMENT EXPLIQUER CE RENOUVEAU ?
La première raison du développement
des Familles, est, sans conteste, le fait que l’Esprit-Saint
a donné ces Familles à l’Eglise pour
sa mission. Personne ne les a prévues, et elles ont
surgi partout, au même moment, sur tous les continents,
dans une grande discrétion.
Elles sont sans doute le signe d’une grande soif spirituelle.
A travers elles se jouent le goût de l’Eglise
et le dynamisme de la mission.
Elles manifestent le reflet d’un désir de vivre
la foi en communauté chrétienne, et la vivre
en articulation avec d’autres communautés chrétiennes
(dont celle des religieux).
Loin d’être l’expression d’un repliement
communautaire, elles se développent à cause
de l’urgence de la mission. « Se mettre ensemble
pour la mission » est une exigence car le monde a
soif !
Elles sont le signe d’une étonnante vitalité
de la vie religieuse, qui met en marche d’autres disciples
du Christ, à partir de l’expérience
fondatrice qui est la sienne, puis les soutient et reçoit
tant de vitalité en échange.
Elles viennent questionner de plein fouet la vie paroissiale
– où ces chrétiens sont engagés.
La paroisse est alors davantage perçue comme le lieu
d’un engagement au service d’une communauté
et non celui d’une recherche commune de la source
et des moyens d’en féconder toute la vie du
monde. La recherche de la source et des moyens se fait elle,
au sein de la Famille spirituelle.
A travers ces Familles, un nouveau visage
de l’Eglise se dessine où se jouent certes
la complémentarité des vocations, mais plus
encore une dynamique missionnaire de l’Eglise, communion
de communautés chrétiennes, en France comme
au niveau international.
Source : CSM et
CSMF
"Le vent souffle où il veut" (Jean 3,8).
Nul ne peut revendiquer le monopole de l'Esprit. Les Chrétiens
sont baptisés d'eau et d'Esprit. Dès la Pentecôte,
la manifestation de l'Esprit se fait en toutes langues.
Elle va l'être tout au long de la Tradition chrétienne,
par la diversité des dons de l'Esprit, créateurs
de courants, de familles spirituelles.
Voici quelques critères qui permettent de parler
véritablement d'un courant spirituel qui fait école :
Accents et insistances particuliers sur tel ou tel point
de la vie chrétienne, qui donne
une
cohérence d'ensemble à la démarche
spirituelle,
Une manière de prier et d'approcher la mission,
Eléments de pédagogie spirituelle,
Textes bibliques préférés,
Enracinement dans une expérience spirituelle personnelle
forte et déterminante.
La spiritualité des ermites
Une spiritualité d'exception, où l'on quitte tout pour ne penser qu'à Dieu : ascèse, pénitence, pauvreté, obéissance, vie effacée enfouie dans le silence de la solitude qui devient plénitude.
Les grandes figures : de saint Antoine (251-356) à la chartreuse de saint Bruno (1035-1101). Les Chartreux sont des ermites avec une part de vie commune.
Aujourd'hui, les Petites Sours de Bethléem sont des ermites.
La spiritualité monastique
L'institution monastique en Gaule date de 361 avec la fondation de Ligugé par saint Martin. Le monastère de Lérins est fondé en 400 par saint Honorat et celui de Saint Victor à Marseille par Cassien. Avec saint Benoît, la spiritualité monastique se développe : il fonde en 529, le monastère du mont Cassin (entre Rome et Naples). Il établi une règle de vie qui s'impose progressivement en occident (généralisée au 9 ème siècle lors du synode d'Aix-La-Chapelle). Parmi les personnalités qui ont marqué l'ordre bénédictin : saint Bernard de Clairvaux au XIIe siècle.
La spiritualité des mystiques
Le XIIe siècle, période de renouveau économique, est également caractérisé par une effervescence religieuse. Une nouvelle soif de Dieu s'empare d'hommes et de femmes de conditions sociales et d'âges différents. Certains inaugureront de nouveaux chemins spirituels au sein de l'Eglise; un des plus originaux sera le béguinage. Parmi les grandes figures : Hildegarde de Bingen.
Maître Eckhart, dominicain (1260-1328), a centré son message sur "Dieu vient habiter en nous". Son ouvre a posé les fondations philosophiques et théologiques. L'ouvre de Jean Tauler (1300-1361) s'étend de 1323 à 1361, il se distingue par son talent de prédicateur.
Maître Eckhart et Tauler appartiennent aux mystiques rhénans.
La spiritualité des ordres "mendiants"
Le XIIIe siècle voit naître les ordres "mendiants" à l'initiative de saints François d'Assise, Dominique, Thomas d'Aquin et Bonaventure. Ces ordres mendiants prônent un retour à un esprit de pauvreté et à la fraternité des origines : les dominicains ou frères prêcheurs (http://www.tradere.org) , franciscains ou frères mineurs (http://www.franciscain.net) , les clarisses. Ils quittent le cloître et font du monde à la fois le lieu de leur vie consacrée et le champ de leur mission.
La spiritualité de la famille ignatienne
En 1522, Ignace de Loyola fait une expérience spirituelle qui oriente sa vie. Il note dans un cahier certaines découvertes qui pourraient aider les autres à faire cette expérience. Ces notes deviendront "Les Exercices Spirituels. Les idées forces de saint Ignace : confiance dans l'homme, éducation de la liberté, respect des médiations, prise au sérieux du monde comme lieu de la présence de Dieu.
La spiritualité ignatienne ne se définit par aucune formule cadre, elle ne conduit ni à la pratique d'une vertu, comme la pauvreté ou l'obéissance, ni à un type d'apostolat, comme la présence aux malades, aux mourants, à telle catégorie sociale. Elle fait atteindre au coeur même de la mission universelle de l'Eglise et elle prépare pour cette mission des hommes et des femmes qui se veulent, par la grâce de Dieu, pleinement libres et disponibles.
Parmi les grandes figures : saint Ignace de Loyola (1491-1556) (http://www.jesuites.com), saint François Xavier (1506-1552).
La spiritualité carmélitaine
L'ordre du Carmel a été fondé au début du 13 ème siècle avec l'approbation du Patriarche de Jérusalem. Au XVI° siècle, dans le contexte de la réforme protestante et du Concile de Trente, Thérèse d'Avila et Jean de la Croix renouvellent dans l'Ordre le sens de la prière et de la pauvreté.
Parmi les grandes figures : sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), saint Jean de la Croix (1542-1591) et plus proches : sainte Thérèse de Lisieux ( 1873-1897), sainte Thérèse Bénédicte de la Croix (connue sous le nom d'Édith Stein 1891-1942).
La spiritualité de "l'École Française"
Le courant de "l'École Française" correspond au renouveau de la vie chrétienne en France du 17ème siècle.
Pierre de Bérulle (1575-1629) est à la source d'un puissant élan spirituel et missionnaire, baptisé à la fin du XIXe siècle "École Française de spiritualité", à laquelle participèrent saint Jean Eudes, Jean-Jacques Olier et saint Vincent de Paul, parmi bien d'autres. Tous ces hommes furent à la fois des "spirituels", et des "apostoliques" ou "missionnaires", et proposèrent une spiritualité à tous les chrétiens. Les grandes lignes sont la redécouverte de la grandeur de l'amour de Dieu et l'insistance sur l'union personnelle de chaque chrétien avec le Christ. Cette Ecole s'est développée avec des hommes aussi divers que riches dans leur personnalité et dans leurs initiatives tel saint Vincent de Paul (1581-1660), fondateur des prêtres de la Mission, Louise de Marillac (1591-1660) des Filles de la Charité, Jean-Jacques OLIER (1608-1657) de la compagnie de Saint Sulpice et des séminaires, saint Jean Eudes (1601-1680) de la Congrégation de Jésus et de Marie et de plusieurs communautés féminines, saint Louis Grignon de Montfort (1673-1716) dont la spiritualité est d'un accent plus marial que les précédentes, et de saint Jean Baptiste de la Salle (1651-1719) , fondateur des Frères des Ecoles Chrétiennes
La spiritualité salésienne
Saint François de Sales (1567-1632) a une vision optimiste de Dieu et de l'homme. Il insiste sur l'aspect de gratuité de l'amour de Dieu qui aime sans mérite. C'est au XIX°siècle que la spiritualité salésienne va trouver un canal de diffusion privilégié en Don Bosco, fondateur des Salésiens (la Société saint François de Sales fondée en 1859, précédée de la fondation en 1841 d'un Oratoire).
Parmi les grandes figures : Saint François de Sales, Sainte Jeanne de Chantal et les Visitandines, Sain Jean Bosco (http://www.salesien.com)
La spiritualité missionnaire
Les Missions Étrangères de Paris (http://www.mepasie.org) ont fondées au XVIIe. La Congrégation du Saint Esprit ou "Spiritains" (http://www.spiritains.org) a été créée en 1703 par Claude François Poullart des Places et est devenue missionnaire au milieu du XVIIIe siècle. Le cardinal Lavigerie (1825-1892) fonde, en 1868, la Société des missionnaires d'Afrique ou "Pères Blanc", et les Missionnaires de Notre-Dame d'Afrique ou "Sours Blanches"
La spiritualité foucauldienne
Charles
de Foucauld (1858-1916) invite à méditer
indéfiniment l'Évangile, à y contempler
Jésus afin de l'imiter, au coeur des villes aussi
bien qu'au coeur du désert.
Charles
de Foucauld les Petits Frères et les
Petites Soeurs de Jésus.
La spiritualité "au coeur des villes"
Madeleine Delbrêl (1904-1964) est convaincue qu'il est possible de vivre et d'annoncer l'Évangile dans ce monde nouveau. À trois conditions : 1. Assimiler soi-même la foi et l'Evangile 2. Consentir à une certaine solitude, à une sorte de "désert" , le désert, ce sont les rues. Et, dans ces rues, on rencontre et on contemple un peuple en attente de salut. 3. Le plus important dans cette évangélisation, c'est son caractère fraternel : on ne vient pas de l'extérieur apporter quelque chose d'étranger à l'humanité. On vient communiquer l'Amour de Dieu avec le langage de la fraternité.
Parmi les grandes figures : Madeleine Delbrel (http://www.madeleine-delbrel.net), les prêtres ouvriers, Père Jacques Loew.
Les Fraternités monastiques de Jérusalem (http://jerusalem.cef.fr) ont été fondées en 1975 par le Père Pierre-Marie Delfieu (1934) qui a ressenti l'appel à fonder "dans le désert des villes" marquées par tant de solitudes et assoiffées d'amour et de vérité, des Fraternités monastiques urbaines répondant à l'appel de l'Église d'aujourd'hui et du monde de ce temps.
Avec des colorations particulières selon leur situation, elles vivent le même charisme fondamental de vie fraternelle, de prière, de travail et d'accueil au cour des villes
La spiritualité conjugale
Le Père Caffarel fut l'un des maîtres spirituels du XX° siècle. On le connaît comme fondateur de la revue de la spiritualité conjugale. Les Équipes Notre-Dame est un mouvement de spiritualité conjugale créé en 1947 par le Père Caffarel qui s´adresse aux couples unis par le sacrement de mariage et les invitent à un chemin de progression dans la connaissance et l´amour de Dieu et du prochain.
La spiritualité charismatique
Ce que l'on appelle habituellement les communautés nouvelles, parmi lesquelles : le Chemin neuf, les Béatitudes. Spécificité : enracinement dans l'expérience de renouvellement intérieur appelé effusion de l'Esprit.