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L’éclairage, pas uniquement pour voir clair !

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serait judicieux d’exploiter toutes les possibilités pour les mettre au service de la liturgie. Car on n’éclaire plus seulement pour y voir clair !

Eclairer une église, un acte pastoral

La lumière est un langage ; elle est aussi un acteur essentiel dans la mise en œuvre des célébrations. En liturgie, rien n’est neutre : ambiance, atmosphère, invitation à entrer dans le mystère et à vivre une relation avec Dieu et avec ses frères, lieux à découvrir... Les effets d’un éclairage bien ajusté sont toujours ressentis, consciemment ou inconsciemment.

Pour ce faire, un bon éclairagiste peut nous apprendre à connaître les ressources actuelles. Par ailleurs, les responsables pastoraux (curé, équipe de liturgie, etc...) ont à définir un programme d’éclairage qui tient compte des besoins liturgiques, en fonction des lieux et des célébrations. Ainsi, l’éclairage de l’assemblée et du sanctuaire pour l’eucharistie dominicale voire quotidienne, est la première préoccupation. Il faut penser l’éclairage du sanctuaire dans son ensemble mais aussi celui de l’autel, de l’ambon et du lieu de présidence, sans oublier le prêtre et le lecteur afin qu’ils ne soient pas dans l’ombre.

On pensera au lieu du baptême, à celui de l’accueil, de la réconciliation, de la prière personnelle, à la création d’une lumière accueillante... La mise en valeur d’éléments culturels peut avoir une portée catéchétique : par exemple, l’éclairage de la croix ou d’une piéta pour le samedi saint, etc. On pensera bien sûr à la veillée pascale et à sa mise en œuvre spécifique de la célébration de la lumière.

L’éclairage a une fonction liturgique. Le prêtre affectataire et l’équipe pastorale et liturgique sont les premiers concernés par l’éclairage de leur église. Lors de la réfection de celui-ci, ils auront intérêt à faire appel à la commission diocésaine d’art sacré pour les aider à établir un programme précis à présenter à l’éclairagiste ou à l’architecte, et ceci avant que tout soit figé.

Catherine Bugeat

Coordinatrice provinciale de Toulouse pour l’art sacré

Cet article a été extrait de la revue Célébrer n° 396

Copyright (œuvre et photos) : © Natacha MONDON et Éric PIERRE 2010

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