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La cathédrale de Nevers (58)

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vers 304 en Asie Mineure . Le culte et la vénération de ces 2 martyrs se répandent rapidement dans le Bassin méditerranéen, jusqu’en Italie et en Gaule au début du Vè s.

Vitraux du choeur gothique (Viallat)

Dans le chœur, un Christ du XIIIè s. en bois polychrome .Les sculpteurs du XIIIè s. se voulaient sobres : pas de couronne d’épines, les pieds reposent à plat, pas de plaies sanglantes .Ce Christ n’inspire pas la pitié .Il vient de mourir, mais déjà l’artiste annonce ce qui est invisible : « La mort est vaincue ».

Dans le chœur, l’orgue de Cavaillé-Coll installé en 1867 a été détruit par le bombardement de 1944.Un instrument neuf le remplacera en 1978. Son buffet réutilise en partie, les anciennes boiseries des stalles du chœur. Dans la nef, une horloge créée en 1528 est surmontée d’un jacquemart : quand l’heure sonne, le chevalier frappe la cloche et Saint Michel frappe le dragon de son épée.

Personnage du Triforium

Terminant le bras Nord du transept roman, une chapelle a été totalement restaurée dans le style du XVè s . : La chapelle de l’Immaculée Conception. Entièrement peinte elle est éclairée par des vitraux refaits en 1999 représentant l’apparition de la Vierge à Bernadette Soubirous,à Lourdes, le 25 Mars1858 ,et sa prise de voile à Nevers,le 17 Juillet 1866. Sainte Bernadette a vu cette chapelle.

Vitraux du transept Roman (Alberola)

Construite aux XIVè et XVIè s. dans la partie Sud de la nef,la Tour Bohier(du nom de l’évêque) domine la cathédrale de ses 52 m avec ses 43 statues .On y reconnaît des personnages de l’Ancien Testament ,les Apôtres et des saints bienfaiteurs qui protègent la ville .

Le portail Nord de l’édifice du XIIIè avec son tympan était très décoré. Mais ses nombreuses statues ont été détruites pendant les guerres de religion au XViè s. ,et pendant la révolution les tympans ont été martelés. Le portail Sud, du XVè s, élevé sous l’épiscopat de Pierre de Fontenay, a été restauré au XIX è s.

Choeur gothique : Adam et Eve (Alberola)

Au XVIIIè s.les chanoines firent recouvrir de badigeon les différentes peintures murales ainsi que la fresque de l’abside romane .Des verres simples blancs, remplacèrent les vitraux historiés.

C’est après 1870 que des travaux de restauration entrepris par un élève de Viollet-Le Duc remettent à jour la fresque romano-byzantine de la voûte romane . Le Christ en gloire fait corps avec la voûte, parait immense .Il a la majesté d’un empereur oriental. Tout dans la peinture est orienté vers le rayonnement de la gloire du Christ à laquelle participe l’éclat de la couleur ocre-rouge .

-LA CRYPTE : Dans la crypte romane,une mise au tombeau de style flamand-bourguignon du XVè s. :le réalisme des

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