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Le culte des saints dans l’Eglise catholique

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Héritier des martyrologes du haut moyen âge et de l’époque carolingienne, le Martyrologe officiel de l’Eglise romaine date de 1584. Depuis lors, trois cents saints oui groupes de saints y ont été inscrits.

La célébration liturgique

L’inscription d’un saint au calendrier ou au martyrologe a pour but de fixer la date de sa fête. Celle-ci consiste dans la célébration de l’Eucharistie et de la liturgie des Heures en son honneur.

Il est sans doute superflu de rappeler que l’Eucharistie est offerte à Dieu seul, mais dans le souvenir des saints. Ce souvenir est présent dans la prière d’ouverture de l’assemblée qui évoque le physionomie spirituelle du saint oui son action dans l’Eglise et qui, souvent, fait appel à son intercession. On ne saurait évoquer cette antique forme de prière per intercessionem sanctisans rappeler les parles du Concile Vatican II relatives à la sainte Mère de Dieu : "tout cela étant entendu de telle sorte que nulle dérogation, nulle adition n’en résulte quant à la dignité et à l’efficacité de l’unique Médiateur, le Christ (Constitution Lumen gentium 62). Le souvenir dus aint est aussi présent dans la liturgie de la Parole. C’est en effet la lecture de la parole de Dieu qui permet le mieux de pénétrer dans l’âme de celui dont on célèbre la fête. Parfois il a découvert dans telle page précise de l’Evangile la lumière qui devait guider sa vie. Pour tous se dessine en traits plus vifs la nature de leur mission et l’ampleur de la grâce qu’ils ont reçue.

L’Office de lecture nouis fait entrer d’ordinaire en contact encore plus immédiat avec le saint dont on célèbre la mémoire. Il propose en effet pour chacun d’eux les Actes de son martyre ou un témoignage contemporain sur sa vie, ou encore un page de ses écrits, un sermon ancien prononcé au jour de sa fête. A défaut de ces documents, un texte patristique s’essaie à dégager les formes qu’a revêtues en lui l’action de l’Esprit.

C’est encore de la liturgie que relève à certains jours uen manifestation plus populaire de l’invocation des saints dans le chant des litanies, où la longue procession des Apôtres, des martyrs, des évêques et des vierges semble s’avancer majestueusement à la suite de Marie vers l’Agneau qui enlève le péché du monde.

La vénération des reliques et des images

A côté de ces manifestations du culte des saints, la vénération de leurs restes et de leur image revêt aussi un caractère liturgique. A la paix de l’Eglise (313), on tint à orner les tombeaux des martyrs, et dès fin du 4ème, on voit Ambroise de Milan déposer avec respect leurs corps sous l’autel :

"Que les victimes triomphantes prennent place là où le Christ s’offre comme victime. Sur l’autel, celui qui a souffert pour tous et, au dessous, ceux qu’il a rachetés par sa passion". (6)

La translation solennelle des restes des saints fera partie jusqu’à nos jours de la liturgie de la dédicace

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