Sommaire
Notes de pastorale liturgique
Vous avez dit… messe ? 5- Rendre grâce
Baptême – Confirmation - Eucharistie "Relecture d’expérience"
Eric Beaumer
Célébrer les baptêmes "Former les équipes baptême"
Catherine Pic
Célébrer les funérailles "L’eau du baptême Lui redonner tout son sens"
Michèle Tondeur
Musique liturgique "Musicien dans la liturgie Interview de Vincent Jaillet"
Paul Craipeau
Enfant et liturgie "Apprendre à célébrer à des enfants ?"
Agnès Auguste
Liturgie des heures "La prière des heures"
Anne Faure
Dossier
Les rituels : Une source
Monique Brulin, Philippe Barras, Serge Kerrien, Joël Sérard, François Lacoste
Magazine
Éditorial Catherine Pic
Notes de lecture
Brèves
Informations
Nous sommes entrés dans le temps du Carême. Et si cette année nous vivions ces 40 jours non loin de Bernadette ?
Il y a 150 ans, le 11 février 1858, Marie apparaissait à une bergère « qui n’était rien », selon les propres mots de Bernadette. Mais « de ce rien Jésus fera une grande chose » poursuit-elle. Première invitation en ce carême à suivre Bernadette pour rencontrer le Christ. Le rencontrer en me tenant en sa présence, en faisant la grâce d’être là, en écoutant plus attentivement sa Parole, en la laissant me « travailler » pour le laisser me façonner et faire quelque chose de moi.
Marie n’a pas promis à Bernadette de « la rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre ». Seconde invitation, celle d’être attentif aux petits signes qui dévoilent la présence de Dieu dès aujourd’hui, au milieu de nous. Des gestes de partage et de solidarité sont proposés au long de ce carême, des rencontres se vivent. Quelle place le Christ prend-il à travers tous ces gestes ?
Marie a invité Bernadette à la pénitence, « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Vous prierez Dieu pour les pécheurs. Allez baiser la terre pour la conversion des pécheurs » Les gestes de Bernadette étaient incompréhensibles pour son entourage : s’abaisser jusqu’à terre, se couvrir le visage de boue, manger de l’herbe. N’est-ce pas une troisième invitation, celle d’entrer dans la contemplation de la figure du serviteur souffrant (Isaïe 52, 14), de me rappeler que le peuple hébreu a lui aussi connu l’amertume de l’herbe, comme je reconnais l’amertume de mon péché.
C’est alors que se profile la quatrième invitation, « Allez boire à la fontaine et vous y laver ». Et si je demandais au Christ de purifier mon regard ? Et si je décidais de retrouver la fraîcheur de mon baptême en vivant le sacrement de pénitence et de réconciliation ?
Depuis que la source s’est mise à couler à Massabielle, les foules s’y pressent. Les curieux et les pèlerins, les riches et les pauvres, les jeunes et les vieux, les bien-portants et les malades. Peut-être ne viendrez-vous pas à Lourdes au cours de ce carême, ni pendant l’année jubilaire. Mais à la suite de l’une de nos grandes sœurs dans la foi, comme des milliers de pèlerins, vous pouvez déjà vivre cette route qui nous mène vers Pâques, comme un pèlerinage, celui qui nous conduit vers la rencontre du Christ ressuscité dans la lumière de Pâques.
Catherine Pic