Sommaire
Notes de pastorale liturgique
Vous avez dit… messe ?
Baptême – Confirmation - Eucharistie
L’appel décisif par Michèle Malard
Célébrer les baptêmes
Orientations diocésaines par Mgr Hubert Herbreteau - Diocèse d’Agen
Célébrer les funérailles
Le 2 novembre par Michèle Tondeur
Musique liturgique
L’histoire du « chant grégorien » par Jean-Yves Hameline
Art Sacré
La cathèdre par Gabriel Normand
Dossier
L’Eglise, l’évêque et la liturgie
Par Mgr Michel Pansard, Jean-Eudes Fresneau, Catherine Pic, Pierre Dessalces.
Cahier des dimanches de décembre 2008
Magazine
Éditorial
Vie de l’Eglise
Sessions « optimiser les homélies » par Catherine Pic
Notes de lecture
Brèves
Informations
Édito
Confiance et humilité
J’ai eu la chance durant huit années de participer au conseil épiscopal de mon diocèse. J’y ai appris à découvrir concrètement le rôle d’un évêque et peut-être plus encore à aimer l’Eglise quels que soient les hommes et les femmes, ministres ordonnés ou laïcs, qui la font vivre au-delà de leurs limites et de leur péché.
De cette collaboration, je retiens tout d’abord la confiance. La confiance d’un homme dans le Christ, pour qui il a donné sa vie. Peut-être est-ce grâce à cette confiance première, qu’il est capable à son tour de faire confiance aux hommes et aux femmes qui marchent à ses côtés : les prêtres, les diacres mais aussi les baptisés qui collaborent directement à son ministère et le peuple qu’il conduit. J’ai goûté cette confiance qui a grandi dans le dialogue et l’écoute mutuel, le respect de l’autre, la prière commune qui permet d’ancrer la confiance dans la proximité avec le Christ.
La seconde attitude qui m’a marquée est l’humilité. Humilité probablement puisée dans la contemplation du Christ venu pour servir. Humilité du pasteur qui aide celles et ceux en qui il fait confiance pour collaborer au plus près, à rester tourner vers l’essentiel, l’annonce de la Parole de Dieu dans une Eglise diverse et pauvre. J’ai découvert cette humilité, dans la célébration eucharistique présidée par mon évêque. Il s’efface alors pour laisser venir Celui qui a donné librement sa vie pour que nous ayons la Vie.
Il y a certainement d’autres attitudes remarquables, mais la confiance et l’humilité de cet homme lui permettent de mener son peuple, de le conduire, bâton de pasteur à la main, en vérité. Ces deux attitudes font alors que ses paroles, ses lettres pastorales, ses encouragements, ses remarques permettent à chacun de nous de grandir et de nous relever lorsque nous sommes atteints. Elles nous rappellent sans cesse que l’évêque est celui qui, « en priant et en travaillant pour son peuple, répand sur lui en abondance et sous des formes diverses ce qui vient de la plénitude de la sainteté du Christ… Il doit enfin donner à ceux à la tête duquel il est placé, le bénéfice de son exemple, se gardant dans sa conduite de tout mal, et autant qu’il le peut, avec l’aide de Dieu, se convertir au bien, en sorte qu’il parvienne, avec le troupeau qui lui est confié, à la vie éternelle. » (Lumen Gentium 26).
Catherine Pic