Si les premiers chrétiens s’appellent "frères", ce n’est pas tant qu’ils aient réussi, même entre eux, à s’entendre parfaitement mais, c’est parce que, réconciliés dans la foi au Christ, communiant à son Corps, ils trouvent en Lui, le fondement et la source de leur fraternité.
Sa réalisation terrestre dans l’Eglise, pour imparfaite qu’elle soit encore, est le signe tangible de son accomplissement final.
L’Apôtre Jean fait de l’amour fraternel le signe indispensable de l’amour de Dieu. Aujourd’hui encore, des chrétiens se rassemblent autour d’un projet de vie, mènent une vie fraternelle faite de respect dans la différence, d’amour né du pardon quotidien, de l’acceptation des faiblesses de chacun. La prière, la Parole de Dieu, l’Eucharistie sont la nourriture spirituelle nécessaire à l’approfondissement et à la croissance de la fraternité.
Ensemble, en Eglise, les chrétiens forment la fraternité humaine en marche vers l’Homme Nouveau rêvé depuis les origines.
Vivre en communauté comme le font les religieux (ses), moines, moniales et aussi certains laïcs implique un engagement personnel autour d’un projet de vie qui spécifie au nom de qui, pour qui, pour quoi on est ensemble. La vie fraternelle quotidienne n’est pas toujours facile à vivre, (les membres de la communauté ne se sont pas choisis). Elle demande un effort permanent de dépassement pour vivre une vraie fraternité. Cette vie fraternelle, témoignage collectif de vie évangélique, est possible que soutenue par la prière communautaire et personnelle.
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