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"Lectionnaire de semaine" et "Lectionnaire des saints et messes rituelles"

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on choisira les oraisons et les lectures de la fête (Is. 61 et Luc 2), car l’évangile du jour fait allusion à la Vierge Marie. Le samedi 20 août, « S. Bernard », mémoire obligatoire (20e semaine) : seule l’oraison d’ouverture est obligatoire, les deux autres sont facultatives ; les lectures bibliques peuvent être celles de la fête (Cant. 8 et Luc 6) ou celles de la semaine (Ez. 43 et Mt 23). Le 21 septembre, « S. Matthieu » (fête), les lectures sont celles du sanctoral (Eph. 4 et Mt 9) et non celles de la 25e semaine. Le 14 octobre, « S. Calliste », pape et martyr, mémoire facultative : oraisons du saint ou du jour, lectures du jour ou du commun des saints martyrs ou pasteurs.

Le problème pastoral

Une richesse du lectionnaire de semaine à valoriser

Vatican II a ouvert largement les trésors bibliques dans ses divers lectionnaires (S.C. 24 et 35). Le cycle trisannuel du dimanche propose les textes essentiels de la Bible et compte aujourd’hui environ 450 textes au lieu de 120 dans l’ancien missel. Le lectionnaire de semaine en est le complément. Il offre pour la messe quotidienne un parcours biblique exceptionnel organisé selon la lecture (semi) continue. La 1e lecture (cycle de 2 ans) est tirée de l’Ancien Testament ou des Épitres ; l’évangile (cycle d’un an) est tiré principalement des Synoptiques et de S. Jean. Grâce à une brève homélie, les fidèles peuvent se familiariser avec la richesse de l’histoire du salut. Un juste discernement à opérer pour le bien des fidèles

Le choix des lectures bibliques en semaine ne peut dépendre du seul prêtre célébrant. Le « bien spirituel » et la piété des fidèles sont à prendre en compte ainsi que le culte local des saints. On évitera les positions extrêmes concernant le sanctoral. Certains célébrants, fatigués des fêtes de saints de l’ancien missel, ont une position minimaliste. Ils les évitent chaque fois qu’ils le peuvent. D’autres sont maximalistes et évitent au maximum les lectures de la semaine ; peu familiarisés avec l’exégèse de l’Ancien Testament ou des textes pauliniens, ils racontent plus volontiers la vie du saint. Malheureusement pour l’éveil à la foi des chrétiens !

Quid des mémoires facultatives ?

Le mieux est de garder habituellement les lectures de semaine, sans nécessairement éliminer les oraisons du saint. En ouverture, un bref mot d’introduction à la vie du saint peut être utile. Parfois l’homélie, même sur les textes de semaine, permet de revenir par une allusion à la vie du saint. Pour les mémoires obligatoires, seule la première oraison de la fête est requise. Toutefois, n’est-il pas préférable d’utiliser les trois oraisons du saint pour favoriser l’unité de la célébration ? On ne négligera pas non plus les nouvelles oraisons des « Messes pour intentions diverses » qu’on peut choisir en rapport avec les lectures bibliques de semaine.

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