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Dossiers spéciaux



 

 

Crédit photo A. Pinoges / Ciric

La prière au coeur de la Semaine de l'Unité

 
 

« Il nous faut être témoins ensemble »
Entretien avec le pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France qui a pris ses fonctions en juillet dernier, à propos de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens.

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Comment abordez-vous la Semaine de l’unité des Chrétiens ?
Pasteur Claude Baty : Je vais la vivre de façon plus institutionnelle et moins paroissiale compte tenu de mes nouvelles responsabilités. La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens est un temps important qui se joue dans la rencontre des personnes au sein des paroisses. C’est pourquoi je souhaite qu’elle soit le point d’orgue de relations suivies toute l’année, entre chrétiens, à l’image des liens forts, spirituels et amicaux, qui existent entre les prêtres et les pasteurs. À cet égard, je compte proposer à Mgr Emmanuel et à Mgr André Vingt-Trois, à l’occasion de la prochaine réunion du Conseil des Églises chrétiennes en France (Cecef), des actions communes tout au long du calendrier. Par exemple, que pendant le Carême nous puissions inciter les Églises à se retrouver et à prier pour les chrétiens du Moyen-Orient.

Comment profiter au mieux du centenaire de cette Semaine ?
Les anniversaires sont utiles : aujourd’hui, la Semaine pour l’unité des chrétiens ; demain, le centenaire de la Conférence mondiale des missions d’Edimbourg, en 2010. Ces événements sont autant de piqûres de rappel pour l’unité des chrétiens. En revanche, les anniversaires ne doivent pas être vus comme les gardiens de magistères immuables. Je me bats contre la conception qui voudrait que, pour être fidèle, il ne faut pas bouger. Alors que, justement, la fidélité consiste à faire autrement aujourd’hui pour rester fidèle aux principes d’autrefois. Prenez, par exemple, le Forum chrétien mondial auquel je me suis rendu en novembre dernier, à Nairobi, au Kenya. On y voit naître une autre forme d’œcuménisme qui vient tout simplement d’une Église en mouvement, notamment dans les pays du Sud.

Quelles sont les enjeux actuels de l’œcuménisme ?
Les chrétiens d’aujourd’hui ont, selon moi, deux défis à relever. Tout d’abord, la proclamation de l’Évangile. Il y a aujourd’hui une prise de conscience de la nécessité d’être témoins et il nous faut l’être ensemble, c’est l’objectif de la Semaine de l’unité. Les chrétiens doivent par ailleurs être ensemble acteurs de paix et acteurs pour la justice. Ces notre vocation de répondre à ces deux défis, en tant que témoins du Christ, en parlant et en agissant avec le souci des oubliés et des plus pauvres.

Comment la prière peut-elle être le ferment de l’unité des chrétiens ?
La prière est importante parce qu’elle peut unir et permettre de déboucher sur des actions communes. Elle ne peut pas être désincarnée. C’est pour cela que la Semaine de l’unité ne peut être un temps de prière séparé du reste de la vie, sinon elle resterait un peu artificielle. À travers le dialogue que nous entretenons avec Dieu, nous sommes amenés à dialoguer avec les autres.