| Assemblée 
        plénière, Conférence des Évêques de France Lourdes, 4-10 novembre 2000 | < | 
Diocèse de Basse-Terre (Guadeloupe)
Interview 
  de Monseigneur Cabo
  Regardez 
  un extrait de l'interview
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 L’Église diocésaine de la Guadeloupe est prête pour le 19 novembre 2000. Ce jour-là, en effet, les chrétiens vont commémorer le 27 septembre 1850, date de la bulle d’érection du diocèse, avec toutes les paroisses et en présence des frères des autres Églises de la Métropole. Le risque à 
          éviter : ne pas créer un axe pastoral supplémentaire redouté par beaucoup 
          d’acteurs pastoraux à l’occasion de cette commémoration. Il s’agit d’une 
          célébration religieuse. Le but premier : faire prendre conscience aux chrétiens guadeloupéens ce qu’est une Église locale, la nôtre, sacrement-communion du Christ, signe et moyen de salut. Être une Église locale c’est se situer dans l’Église universelle qui assure cette communion. Il y a quinze ans, le Pape a renouvelé sa confiance au peuple de Dieu en Guadeloupe, en choisissant pour la deuxième fois un de ses fils comme évêque titulaire, Mgr Ernest Cabo. L’une des priorités du nouveau pasteur a été de doter le diocèse d’un projet pastoral. « Avec Jésus Christ, bâtissons une communauté responsable et fraternelle » Ce projet pastoral s’appuie sur les quatre fidélités des Actes des apôtres : 
 
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| La petite communauté ou la T.K.L. (Ti Kominoté Légliz, selon l’expression de l’île) ne veut rien laisser de côté. C’est elle qui est présente au sein du quartier lors des inscriptions au catéchisme, lors des obsèques, de la préparation au baptême et aux autres sacrements… Elle est cette présence d’accueil et de savoir-faire qui étonne et qui ravive la réflexion des contemporains qui était celle des premiers chrétiens : « voyez comme ils s’aiment ». | 
| Le 
          projet pastoral | 
| Le projet pastoral est un 
          « projet » à long terme. Répandre cette bonne nouvelle, refaire les 
          liens d’un quartier par la fondation d’une Église peut étonner certains 
          de nos compatriotes, et même attirer des critiques et, qui provoque 
          à la longue une certaine tiédeur. | 
| Le monde change, 
          l’Église aussi | 
| Monseigneur Cabo, en préparant 
          l’année jubilaire et les cent cinquante ans, a voulu être plus précis. 
          Pour le diocèse, il a donné des priorités pour les dix prochaines années. 
          Le projet pastoral et le synode ont été l’occasion de redire à tous 
          ce qui lui tient à cœur : faire triompher l’Évangile au sein de la vie 
          guadeloupéenne ; aider les chrétiens à agir en secteur. Les agents pastoraux 
          prennent de l’âge et s’il faut former un laïcat prometteur, ‰ il faut 
          utiliser toutes les forces vives du diocèse sans les disperser. L’évêque 
          constate en revanche l’âge moyen de la population : 92 300 jeunes de 
          15 à 25 ans, pour  422 000 habitants (Insee, novembre 1999). C’est pourquoi 
          la jeunesse est inscrite au sein même des priorités de l’Église de la 
          Basse-Terre. Et, parlant de jeunes, Mgr Cabo pense aussi aux vocations 
          sacerdotales. Le 19 novembre 2000, ils 
          le diront bien haut, en Église avec tous leurs frères et sœurs de Métropole 
          et de la Caraïbe. Dieu les écoute.  Père Albert Chalder | 
| Historique Deux siècles de mission | 
| La toute première évangélisation 
          de la Guadeloupe revient aux religieux de Saint Dominique ou Dominicains 
          qui ont débarqué à quatre à la Pointe Allègre le 29 juin 1635. L’année 
          suivante est fondée la première paroisse, Vieux-Habitants, par le père 
          R. Breton. Par la suite, la mission en Guadeloupe connut d’autres religieux 
          : capucins, jésuites, carmes et prêtres séculiers.  
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Situation aujourd’hui
| 1 780 km2 420 000 habitants 350 000 catholiques 42 paroisses regroupées en 12 secteurs. 60 prêtres l3 diacres Religieux : Congrégation du Saint- Esprit ou spiritains, un frère de Saint- Jean de Jérusalem. Religieuses contemplatives : 17 carmélites à Gourbeyre. Religieuses apostoliques : Sœurs de Saint-Paul de Chartres, sœurs de Saint-Joseph de Cluny, sœurs dominicaines de Sainte-Catherine de Sienne d’Albi, sœurs dominicaines de Sainte-Catherine de Sienne d’Étrépagny, sœurs hospitalières de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de Sion, sœurs franciscaines missionnaires de Marie. Enseignement catholique : 8 512 élèves, 420 enseignants. Presse diocésaine : Église de Guadeloupe (bi-mensuel), l2 radios : Radio-Massabielle et Voix chrétiennes de Saint-Martin. Apostolat des laïcs : 15 mouvements, 3 services caritatifs. |  | 
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