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Le patient de l'Hopital Gemelli.
 


" Vous qui souffrez dans votre corps et votre esprit, je vous souhaite à tous de savoir reconnaître et accueillir l'appel de Dieu à être des artisans de paix par l'offrande de votre souffrance. Il n'est pas facile de répondre à un appel aussi exigeant. "
(Message du 21.11.94)

Jean-Paul II
 

 

Dans son Dictionnaire historique de la Papauté (p. 1723), Philippe Levillain remarque que l'intérêt porté à la vie quotidienne du Souverain Pontife est récent. Jusqu'à ces dernières années, elle ne rentrait pas dans les catégories de représentation de l'image du Pape. Jean XXII diffusa plus que tous ses prédécesseurs des informations, dont certaines sont devenues de véritables " fioretti ". Paul VI sut se préserver dans sa vie quotidienne. C'est avec Jean-Paul II que l'observation de la vie quotidienne du Pape rejoignit celle de sa vie privée. Peut-être est-ce à la suite de l'attenta de 1981.
En tout cas, il accepte de temps en temps de se laisser photographier à table, d'être surpris en tenue de skieur dans les Abruzzes ou en promenade dans les Alpes du Val d'Aoste. Il a accepté même récemment qu'une agence religieuse, l'agence Zénit, publie la liste de ses hospitalisations, estimant que cela le rapprochait des malades à qui il a consacré une Journée Mondiale à partir de 1993.
En février 1984, il publie une Lettre apostolique " Salvifici doloris ", qui traite de la signification chrétienne de la souffrance humaine. En 1995, il rappelle la création d'une Commission Pontificale : " Dans les circonstances actuelles, je voudrais attirer l'attention sur le dixième anniversaire, tout proche, d'un autre événement ecclésial, particulièrement important pour la pastorale des malades. En effet, par le " motu proprio " Dolentium hominum, du 11 février 1985, j'ai institué la Commission pontificale, devenue par la suite le Conseil pontifical, pour la Pastorale des Services de la Santé

" Vous qui souffrez dans votre corps et votre esprit, je vous souhaite à tous de savoir reconnaître et accueillir l'appel de Dieu à être des artisans de paix par l'offrande de votre souffrance. Il n'est pas facile de répondre à un appel aussi exigeant. "
(Message du 21.11.94)

L'histoire du patient Wojtyla remonte à ses 24 ans, lorsqu'il fut renversé par une voiture de l'occupant, à Cracovie, le 29 février 1944, et fut hospitalisé jusqu'au 12 mars.

Mais, depuis qu'il est pape, il a été hospitalisé une demi-douzaine de fois, ce qui lui a fait dire, en octobre 1996, depuis sa fenêtre de l'hôpital Gemelli: "Il y a Vatican I, c'est le palais apostolique, Vatican II, c'est Castelgandolfo, et Vatican III: le Gemelli!".

Lorsqu'il parle de la souffrance physique, Jean-Paul II sait de quoi il s'agit. Lorsqu'il parle d'offrir ses souffrances, il le fait: lors de sa fracture du fémur, il a confié à la foule qu'il l'offrait pour les familles. C'était l'année internationale de la famille.

  1. Sa première hospitalisation comme pape date de l'attentat du 13 mai 1981. Une intervention de 6 heures sera nécessaire: trois litres de sang se sont répandus dans son corps et il faudra procéder à l'ablation de certains organes touchés par la balle meurtrière. Le pape guérit et rentre au Vatican le 3 juin, après 22 jours de soins.
  2. Il est hospitalisé de nouveau le 20 juin pour une infection de "cytomegalovirus" contracté à la suite de la transfusion nécessaire à l'opération du 13 mai. Il est opéré le 5 août et repart le 14.
  3. Le 15 juillet 1992, le pape est opéré d'une tumeur bénigne à l'intestin. Il quitte le Gemelli le 26 juillet, après 15 jours de soins.
  4. Le 11 novembre 1993, le pape glisse accidentellement dans la salle des bénédictions du Vatican, sur les marches du podium, à la fin d'une audience de la FAO. Il se luxe l'épaule droite. Il est hospitalisé pour la 4e fois. Il rentre au Vatican le lendemain.
  5. Le soir du 28 avril 1994, Jean-Paul II tombe dans sa salle de bains et se fracture le col du fémur de la jambe droite. Il est opéré le 29 avril et quitte le Gemelli au bout d'un mois. Désormais il a de la difficulté à marcher, il s'appuiera sur une canne.
  6. Le 6 octobre, c'est une appendicite qui nécessite une hospitalisation. Le pape est opéré le 8 ictibre. Il sort le 14.

Plusieurs autres fois, le pape s'est également rendu au Gemelli pour des contrôles: en juillet 93, janvier 95, mars 96, août 96.

D'autres événements ont éprouvé le pape physiquement:

  1. Le 7 avril 1994, il tombe lors d'une excursion dans les Abruzzes, sur les neiges du Gran Sasso.Le lendemain, il inaugure le Jugement universel de la Sixtine, restauré ; il ne pouvait plus bouger la main.
  2. Le 25 décembre 1995, au moment de la bénédiction Urbi et Orbi, il a un malaise et doit se retirer. I dit avec humour, alors qu'il se présente 20 minutes plus tard: "Je vous souhaite un bon Noël. Je vous prie de m'excuser: même le pape peut tomber malade!".
  3. Le 1er janvier 1998, alors quil s'apprête à baptiser des nouveaux-nés dans la Sixtine, il perd l'équilibre et le Maître des cérémonies le soutient. Dans cette chute inattendue.
  4. Le 12 juin 1999, lors de sa visite en Pologne, Jean-Paul II tombe dans la salle de bains de la nonciature de Varsovie et se blesse à la tête. Il faut lui faire trois points de suture. Deux jours plus tard, le 15 juin, il doit s'aliter en raison d'une fièvre.
  5. en mars 2002, une arthrose du genou droit oblige Jean-Paul II à renoncer au lavement des pieds du Jeudi Saint

Ces dernières années, le tremblement du bras droit du pape s'est accentué, faisant penser aux observateurs à un symptôme de la maladie de Parkinson. Le Saint-Siège parle de problèmes "de nature extrapyramidale". Les rumeurs augmentent les commentaires. La salle de presse du Vatican publie des communiqués précis.

 

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