Lettre d'information

Les instrumentistes et les instruments (autres que l’orgue) dans la liturgie

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juridiques, voir plus particulièrement les questions 6 et 10 de l’annexe.]]. Si cela n’est pas possible, il faut que l’arrangeur du groupe instrumental ait de solides notions d’analyse, d’écriture et d’orchestration.

7. Emplacement des instruments dans l’espace liturgique

« L´orgue et les autres instruments de musique légitimement approuvés seront installés dans un endroit approprié pour quils puissent soutenir le chant aussi bien du peuple que de la chorale et, s’ils jouent seuls, qu´ils puissent être bien entendus par tous [1]. » 7.1 La place des instrumentistes - comme celle des choristes - dépend, en partie, de l’aménagement de l’église et de l’espace dont on dispose. Mais on n’oubliera pas que, dans l’action liturgique, celui qui est au centre, c’est le Christ. Il est donc évident que la place de la chorale ou de l’ensemble instrumental n’est pas au centre du lieu de la célébration ni derrière ou juste à côté de l’autel, mais, selon la disposition des lieux, l’architecture et l’acoustique, plutôt dans une chapelle latérale, transept, etc. Les instrumentistes n’ont pas à être nécessairement visibles (tant qu’ils sont entendus).

7.2 Quand des instrumentistes jouent avec l’orgue, leur place est, si possible, près de l’organiste (lorsque celui-ci est en bas), ce qui facilitera la coordination et la synchronisation [2]. Un petit groupe d’instrumentistes pourra également s’installer près du chantre (animateur d’assemblée).

8. La question de l’acoustique

8.1 Le volume sonore de l’accompagnement instrumental prendra en compte l’acoustique du lieu de la célébration, la dimension de l’assemblée, la présence d’un soliste, d’une chorale.

8.2 Le travail de préparation sur l’acoustique s’effectuera en collaboration avec, le cas échéant, le chef de chœur et/ou de l’ensemble instrumental et les responsables du chant de l’assemblée.

8.3 Des répétitions communes seront nécessaires notamment pour la recherche d’un équilibre sonore juste, ainsi dans les alternances refrain/couplets ou soliste/chœur/assemblée.

9. De l’usage de l’amplification

9.1 On sera également très attentif à la question de l’amplification sonore. Il est toujours préférable de choisir les instruments dont le volume sonore naturel est adapté au lieu et à l’assemblée, plutôt que d’amplifier exagérément un violon, une guitare ou une cithare, etc. Si l’amplification est inévitable, il ne faut pas qu’elle dénature le son des instruments ni qu’elle couvre le chant de l’assemblée ou celui du soliste.

9.2 Dans tous les cas, on fera appel à une personne formée à la sonorisation et à la liturgie pour amplifier correctement un

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[1] Présentation générale du "missel" romain (PGMR) de 2002, n° 313.

[2] Voir aussi plus bas, le § 6 de la 2ème partie.

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